Bruz "La Rabine" B-24H-15-FO Codé M-5R 487th BG/839th BS
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Equipage de Schwab"BoxCar" #42-52624, 839th Squadron
Back row left to right/Rangée arrière, de gauche à droite : Cecil J. Smith (bombardier), Howard F. Seaborn (navigator), Norman C. Van Kirk (copilot), Floyd Schwab (pilot)
Front row left to right/Première rangée, de gauche à droite : Billy D. Gross (flight engineer), Melvin Siegel (tail gunner), August M. Olsen (radio operator), Clarence E. Walker (waist gunner), Robert K. Marxmiller (ball turret gunner)
All except Seaborn were aboard 7 June 1944 when "Box Car" was shot down by flak over France.
Schwab, Gross, and Siegel were the only survivors.
Touché par une batterie de flak, située à proximitée du château de la Massaye à Pont Réan/Guichen.
Photo provided by Lee C. Hauenstein - www.487thbg.org
Pour l'histoire de ce juin 7, cette mission, elle a été racontée dans "l'histoire du 487th Bomb Group", elle est accompagné d'une photo de l'équipage malheureux du 2Lt. Floyd. Schwab. Trente-neuf avions ont décollé de Lavenham à 16 h 00, après s'être rassemblés sur le terrain et laissé Splasher 7 sur le temps (Splasher 7 était le nom de la balise où devait se rassembler les squadrons et les groupes), (splasher 7" était situé juste au sud de la station 137 à Lavenham.). Le vol à destination sur la zone cible était pour eux un vol de de routine, mais le mauvais temps était très perturbé et la couche nuageuse a augmenté à 10/10ths dans la zone de la cible. Le Group Leader, le capitaine John W. Hammett a identifié le pont de Montjean-sur-Loire à sa droite à environ cinq miles de distance, il a bombardé avec de bons résultats. Les deux autres squadrons ont choisi des routes différentes et leurs propres objectifs d'opportunité. Le squadron high (haut) a bombardé la gare de triage de Châteaubriant et le squadron low (bas) une jonction de petite route dans ce coin. Le squadron high a rencontré une flak précise sur Rennes, et le B-24 piloté par le lieutenant Floyd Schwab a reçu un coup direct et il explosa. Les chutes, des membres de l'équipage ont été observées, dont certains étaient en feu. Les différentes manuvres du Bomb Run avait rompu la formation du groupe, et malgré plusieurs tours en S et un tour complet de 360 degrés par le squadron lead (de tête), le Groupe n'a jamais put se reformer.
Formation au combat ou combat box des Bomber Group
Les squadrons individuels ont continué vers la base de Lavenham et ont atterri là bas vers environ 22 h 00. Cette mission n'était pas très réussie et cela a été confirmée le journal contemporain : "aujourd'hui, la mission était pour Angers, en France. Cependant, nous n'avons pas bombardé la cible en raison de la nébulosité. Au lieu de cela nous avons loupé notre sortie en France pour deux heures environ à chercher une cible(un objectif) à l'opportunité et aussi après avoir passé du temps à rechercher des nuds routiers, les bombardiers de tête nous on stupidement envoyé sur un carrefour routier où nous avons fait souffler l'enfer sur une route de campagne près de Chateaubriand. Le chef du squadron haut a été assez stupide pour envoyer son squadron sur une ville qui pouvait être vue à des miles de distance et qui était en réalité une zone avec de la flak comme étant connue et très importante, la chance c'est que nous avons perdu un seul bombardier. Nous avons volé dans le squadron bas aujourd'hui".
Plan d'évacuation du B-24 pour l'équipage
Le B-24 du Lt. Floyd Schwab a reçu un coup direct des canons antiaériens et il entré dans un piqué abrupt. Trois hommes ont sautés par l'écoutille arrière. Deux de ces chutes brûlaient et un autre était intact. L'avion a explosé en une minute. Les deux ailes se sont détachées, le fuselage s'est brisé et les restes du B-24 se sont écrasés à Bruz, à 12 kilomètres au sud-ouest de Rennes en France. Le Lt. Floyd Schwab s'est rappelé: "Nous avions abandonné notre charge de bombes et on se dirigeait vers la maison quand nous sommes heurtés à la flak. Au début, elle n'était pas trop proche, mais ils ont continué à faire des corrections et des obus se concentraient sur notre avion dans la formation. La salve suivante fut un coup direct et les contrôles de l'avion se perdaient. L'avion était en feu et la seule chose à faire était de sortir du pétrin.
Les chutes rapides que nous avons eues ont été faites à partir de notre harnais qui était porté en tout temps et notre sac avec le parachute, qui était lui détaché et utilisé comme coussin. Le coussin a deux boutons pression qui sont accrochés aux deux anneaux sur le harnais et ensuite la poignée d'ouverture est tiré pour ouvrir le sac et sa voilure. J'ai attrapé mon coussin et je me dirigea vers la sortie par la soute à bombes, le feu était intense et mon objectif principal était de sortir de cet incendie. Je ne me souviens pas avoir quitté l'avion comme j'avais perdu connaissance. J'ai été expulsé à l'extérieur et réveillé par l'air froid et je tombais dans le vide, j'avais le coussin avec moi, mais je ne pouvais pas le fixer à mon harnais, car mes mains avaient été brûlés. J'ai continué à essayer de l'accrocher quand il s'est brisé d'un coté, mais finalement j'ai réussi avec un autre crochet de l'autre coté. Quand j'ai regardé vers le bas, le sol devenait assez proche, alors j'ai tiré la poignée d'ouverture et le parachute s'est ouvert. Le parachute a oscillé environ deux fois et j'ai heurté le sol. J'ai pensé que j'étais à 3 ou 4 cents pieds (entre 915 et 1 200 m) lorsque mon parachute s'est ouvert. Il y avait 3 survivants sur dix. J'ai reçu plus tard, un rapport après avoir été libéré de l'hôpital de la prison à Rennes, il disait qu'après que l'avion avait été touché, il se cabra et descendit d'environ un millier de pieds et il explosa. Cela peut avoir été quand je me suis trouvé éjecté hors de l'avion. Deux chutes d'hommes en feu ont été signalées, et ils devaient être tués. Un couple des autres hommes peut-être été tués ou blessés par la flak, peut-être déjà morts dans l'avion. Il n'a pas fallu longtemps pour que les soldats ennemis arrivent sur les lieux où je suis tombé et j'ai été capturé et emmené dans un camion vers un hôpital de fortune à Rennes. Floyd Schwab est resté à l'hôpital de Rennes, en même temps que Melvin Siegel qui a également été gravement brûlé, (tous les deux avec des brûlures au 2ème et 3ème degrés) il a été libéré lorsque la région fut libérée par les forces terrestres américaines. Billy Gross, qui n'a été que légèrement blessé, il a été envoyé en Allemagne, où il a passé le reste de la guerre en tant que prisonnier de guerre. L'équipage du B-24 était à sa septième mission.
Avant l'arrivée des Américains
: A la Courais des réfugiés de Rennes
sont dans une petite maison. Ils viennent souvent
au bourg quelques uns d'entre eux sont justement
chez nous quand vagues d'avions sur vagues d'avions
se succèdent. Il est les cinq du soir tous
les bruits sont couverts par le ronronnement
incessant des avions qui passent sans interruption.
La D.C.A. s'est tue un instant les vagues qui
viennent de l'Est et qui vont vers l'ouest sans se
soucier d'aucun danger se rapprochent de Rennes,
tout à coup un gros roulement de tonnerre
retentit et quelle n'est pas notre surprise quand
nous apercevons que la vague d'avion est à
portée de la D.C.A. Les petits flocons noirs
sont à proximité des avions. Les
avions redoublent de vitesse et tournent vers
l'ouest mais au même moment, un autre coup de
D.C.A. retentit et du groupe se détache un
avion qui tombe à pic. Va t il pouvoir se
redresser pour que les hommes aient le temps de se
sauver, même pas. En l'espace d'une seconde
l'avion se transforme en une boule de feu qui
tombe, s'éteint se rallume et
disparaît derrière les arbres.
Une minute après une épaisse
fumée se dégage. Tout le monde
émotionné revient chez nous et chacun
donne ses impressions sur ce pauvre avion, chacun
espère mais personne ne sait.
M. Olivo
Le 7 juin 1944, un bombardier
américain allant vers la direction de St
Jacques, fut touché, par la D.C.A, cet avion
explosa presque aussitôt. Des débris
de l'avion tombèrent sur tout le secteur de
la Rabine. Un moteur, un morceau de carlingue et
une aile (avec l'inscription de la lettre P),
tombèrent à coté de chez M.
Sauri au lieu dit "Le Bas Launay". Un paillé
fut incendié par des débris.
Plusieurs témoins virent 2 ou 3 parachutes
prendre feu pendant leurs descentes, il se peut
qu'un officier gravement blessé aux jambes
cassés et cuisses, fut retrouvé. Un
parachute fut trouvé quelques temps
après roulé dans un fossé. Les
Allemands cherchèrent dans le secteur.
Le jour de la chute de l'avion où
plusieurs débris
s'éparpillèrent tout autour de la
Rabine. Un aviateur fut retrouvé mort,
tombé sur une barrière dans le parc
du château de Blossac, il n'y avait aucune
trace de parachute autour de cet américain
nommé August Olsen. Il fut enterré
dans le parc du château sous un grand
cèdre jusqu'à la fin de la
guerre.
Château de Blossac (source: Archives
Municipales de la ville de Rennes)
Un autre aviateur a atterri à quelque
distance de August Olsen, il était vivant et
il était seulement brûlé aux
mains et cheveux, (sans doute le Sgt. Billy D.
Gross, légèrement blessé), il
put pendant un moment disparaître mais fut
repris assez vite sur l'indication d'une
Française qui signala sa présence aux
troupes d'occupation.
En numéro 9, emplacement des 3 postes
de flak, le B-24 venant du sud-Est, direction
d'Angers, il tomba en plein dans la trajectoire des
88 mm
En numéro 2, se trouvait l'emplacement
de l'avant de l'avion, 4 corps étaient
allongés autour des restes de la carlingue.
Un des aviateurs parachuté près
des restes de l'avant du B-24 vint voir ses
camarades morts, témoingage de M. le premier
sur les lieux.
La seconde mission de la journée (Mission 398) dans l'après-midi, 487 B-17 et 88 B-24 sont expédiés ; les principales cibles des B-17 sont Nantes (190) et l'aérodrome de Kerlin/Bastard (132), 23 à Niort avec le succès des B-17, (40) qui ont frappé le Pont de Nantes. La cible principale pour les B-24 était celle de Tours/La Roche (12). (13) pour Pouancé, (13) pour Blain et (13) pour Chateaubriand et (25 )sur l'aérodrome de Laval. (12) sur Vitré avec succès et (3) à Tours. 1 B-17 et 1 B-24 sont perdus, 1 B-17 et 7 B-24 sont endommagés sans espoir de réparation et 78 B-17 et 96 B-24 sont endommagés ; 2 aviateurs sont tués, 12 sont blessés et 12 portés disparus. Des nuages lourds empêchent près de 100 autres à partir sur des cibles de bombardement. Le VIII Fighter Command fournit un soutien pour les zones de têtes de pont, tôt le matin et aux opérations des bombardiers lourds dans l'après midi et en fin, dans le même temps le maintien des communications et le harcèlement par des vols de patrouille maritime. 526 P-38 et 294 P-51 en patrouille de la tête de pont et de fournir une escorte dans le nord de la France ; ils revendiquent 2-0-1 avions de la Luftwaffe (air) et 0-0-2 sur le terrain; 8 P-51 sont perdus, 1 aviateur est tué et 7 portés disparus. 505 P-47 et 148 P-51 sont engagés dans le mitraillage général sur la France. Les équipages réclament : 29-1-12 avions de la Luftwaffe (air) et 25-0-12 sur le terrain; 10 P-47 et 4 P-51 sont perdus et 3 P-51 sont endommagés au-delà de la réparation, 1 aviateur est tué et 12 portés disparus.
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Photo provided by Lee C. Hauenstein - www.487thbg.org
COMBAT CHRONOLOGY OF THE US ARMY AIR FORCES
Merci à Robert Stuard de Lacey Davis Foundation pour leurs recherches qui a permis de retrouver les familles des aviateurs aux États Unis
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Biographie : Pierre Mahé, Dahiot Daniel ABSA 39-45. Juin
2012