Organisation provisoire  de janvier 1920.

31^ère R.A.O de TOURS. Héritage de 1918.

Ce fut l’organisation de l’aviation d’observation et de reconnaissance qui subit en 1920 les transformations les plus profondes.

Situation au 1^er août 1920.

31^è R.A.O : 3 escadrilles

En 1921, 3 nouvelles escadrilles d’observation vinrent le jour au sein du 31^ème R.A.O. Ces 14^ème, 15^ème  et  16^ème escadrilles reprirent respectivement les traditions des ex : SAL 56, SPA-Bi 42 et SAL 39 de 1918.

En 1927 et 1928, le 31^è R.A.O furent ré équipés de Breguet 19 A2, avec moteur Renault de 180 CV.

En 1928, des Potez 25, à la 13^è et 14^è escadrille. Des avions équipés d’un moteur lorraine de 450 CV.

A titre transitoire, un décret en date du 10 février 1929, créa une 3^ème division Aérienne à Tours.

L’occupation de la Rhénanie, qui cessa définitivement en mai 1930, eut pour conséquence la dissolution du 33^ème R.A.M.

Le 1^er groupe de reconnaissance, l’escadrille 19 et 104, forma le groupe de reconnaissance du 31^ème R.A.O de Tours.

Transformation des régiments en escadres. En octobre 1932 tous les régiments d’observation furent transformés en escadres homogènes.

A la BA 131 de Tours, les deux premiers groupes de l’ex -31^è R.A.O formèrent la 31^è escadre d’observation, tandis que l’ex-3^è  GO et l’ex-GR constituaient la 51^ème Escadre de reconnaissance à deux groupes : Le I/51 stationne à Cazaux et le II/51 à Tours.

31^ème R.A.O de TOURS : > 31^ème Escadre

 En 1932, furent créé les centres Aériens Régionaux, centres civils pour l’entraînement des pilotes de réserve.

A l’ouest : Angers, et Nantes au 1^er octobre  1933.

3^ème Région Aérienne : 5^ème Subdivision Aérienne à Nantes et Rennes. 

Par décret en date du 1^er avril 1933, l’Armée de l’Air vit officiellement le jour. 

En septembre 1933, la 51^ème Escadre de Reconnaissance fut dissoute après avoir connue un an d’existence.

Ses deux groupes formèrent respectivement le GO III /31 de la 31^è Escadre de Tours et le GR III/33 de la 33^è Escadre de Nancy.

A la fin 1933 3^ème Région Aérienne à Tours. 3^ème Brigade à Tours. 31^ème Demi-Brigade. 31^ème Escadre d’Observation. 

Juillet 1934. 

3^ème Région Aérienne à Tours

3^ème Brigade Aérienne à Tours (9^ème Brigade en 1936)

31^ème Demi-Brigade à Tours : 2^ème Escadre de Chasse à Tours.

31^ème Escadre d’Observation à Tours.

3^ème Demi-Brigade à Châteauroux (3^ème Brigade en 1936), 3^ème Escadre de Chasse à  Châteauroux.

Centres Aériens Régionaux de Nantes et Rennes.

Début mai 1935 :

31^ème Escadre à Tours 3 GO : un sur Potez 25 et 2 GO sur Breguet 27.

Mars 1936 : 

La reconstitution à Tours de la 51^ème Escadre dont le premier groupe fut issu de l’ex-III/31, le second de l’ex-II/52.

 31^ème Escadre 2 GO, 12 sur Potez 54 + 16 sur Mureaux.

La 51^ème Escadre 2 GR à Tours  avec 24 Potez 54 en sept/octobre 1935.

En avril 1937, le mouvement de la 52^ème Escadre de Dijon à Nancy, après l’affectation de son second groupe à la 51^ème Escadre, et de la rémunération de son 3^ème groupe  en nouveau second groupe.

Par un décret de septembre 1936.

La transformation des escadres d’observation en unités lourdes, ne permettait plus d’assurer les missions de coopération au profit des Corps d’Armée Terrestres et des Divisions de Cavalerie. A cet effet, une nouvelle aviation de coopération terrestre fut mise sur pied, dans le cadre de l’accroissement des forces en ligne, sous la forme de Groupes Aériens Régionaux, type Armée de Terre. GAR

GAR : de la transformation des Centres Aériens Régionaux crées depuis 1933 pour permettre l’instruction des réserves en temps de paix et la constitution d’escadrilles supplétives à la mobilisation.

En 1937, le personnel des GAR fut constitué par un encadrement d’active de l’Armée de l’Air, d’officiers observateurs détachés par l’Armée de Terre et de réservistes de l’Air de la catégorie A, c’est-à-dire ceux dont l’instruction et l’entraînement étaient le plus poussés.

Le 2 septembre 1938, un décret supprima pour le temps de paix seulement, l’organisation des forces Aériennes en Corps Aériens, ainsi que les Commandements de l’Air Régionaux. Conséquence de la suppression des Commandements de l’Air Régionaux, les groupes Aériens Régionaux furent rebaptisés Groupes Aériens d’Observation. GAO.

En septembre 1938 la GAO 504 dispose d’une section de 3 autogires.

En septembre 1938 la GAO 504 dispose d'une section de 3 autogires. 

Gaël centre de formation de mitrailleurs

3^ème Région Aérienne

5^ème Subdivision Aérienne

Base secondaire de Dinard - Ecole d'observateurs de Dinard

Base auxiliaire de Gaël

Ecole auxiliaire de pilotage d'Angers

Ecole de pilotage élémentaire de Dinan et de St-Brieuc, Quimper et Vannes.

Station de transit maritime de St-Nazaire.

Il est dit qu'au 12 février 1940, il était disponible à Gaël :

Dans le 1^er groupe sur 15 Potez 25 en dotation, 12 étaient indisponibles.

Dans le 2^ème groupe sur 18 avions, 7 étaient indisponibles.

Gaël entreposés, 9 avions civils réquisitionnés.

2 Farman Moustique, 1 Cricri, 1 Luciole 172, 2 Caudron 400, 2 Potez 36, 1 Henriot 282.

Les parachutes sont stockés sans armoire, dans un local vaste, mais poussiéreux et mal chauffé.

Le 9 juin 1940

Arrêtez le fonctionnement C.I de Rennes, Ecole d'observateurs de Dinard, Ecole de mitrailleurs de Gaël.

L'école d'observateurs de Dinard et l'école de mitrailleurs de Gaël feront mouvement sur A.F.N.

Avions Potez 540 à envoyer en A.F.N. par la voie des airs. Les rassembler au plus-tôt à Istres avec équipages pour traversée. Les équipages resteront en A.F.N.

Autres avions à répartir dans les formations de la 3ème Région avec l'outillage et les rechanges correspondants après accord avec cette Région.

Emballez rapidement à destination A.F.N. matériel d'instruction, outillage et rechanges des avions destinés A.F.N., ainsi que tout matériel des corps de troupe sauf gros ameublement et lit.

Le matériel roulant en bon état fera mouvement sur A.F.N..

Les élèves observateurs voisins du niveau d'admission C.I seront dirigés sur le C.I.R. de Clermont-Ferrand, autres élèves observateurs seront dirigés sur A.F.N.

Les élèves mitrailleurs seront dirigés sur le C.I. de Clermont-Ferrand.

L'encadrement des deux écoles à diriger sur A.F.N.

Les Centre Aériens Régionaux

En 1932, environ les deux tiers des 1800 pilotes de réserve qui s'entraînaient régulièrement en métropole fréquentaient les 12 centres civils habilités à cet effet. Equipés essentiellement de Caudron 59 et de Morane-Saulnier 147, 181 et 191, ces centres étaient répartis : 

- Région parisienne : Orly

- Nord : Douai

- Ouest : Angers

- Nord-Est : Strasbourg - Dijon

- Est : Lyon - Clermont-Ferrand

- Sud-Ouest : Bordeaux - Toulouse

- Sud-Est : Marignane - Montpellier - Nîmes

En raison des restrictions budgétaires draconiennes qui intervinrent en fin d'année 1932 eurent pour conséquence deux décisions applicables au 1^er janvier 1933 :

- fermeture de 5 centres de métropole : Dijon, Clermont-Ferrand, Toulouse, Montpellier, Nîmes,

- transfert à Nancy du centre de Strasbourg.

Toutefois , au printemps de 1933, parallèlement au projet de réduction des effectifs en ligne de la nouvelle Armée de l'Air, il fut admis qu'en cas de mobilisation les forces en ligne devaient être renforcées par :

- la formation de 3 escadrilles lourdes supplétives au moyen d'avions commerciaux réquisitionnés,

- la transformation en escadrilles d'observation de 2^ème ligne de 20 cercles aériens régionaux à mettre sur pied dans les Régions Militaires, à raison d'un centre par Corps d'Armée.

A la date du 1er octobre 1933, tandis qu'étaient maintenus provisoirement en activité les centres civils d'Orly, Douai, Angers, et Dijon, 6 premiers centres aériens régionaux avaient vu le jour à Clermont-Ferrand, Lille, Nantes, Rouen, Toulouse et Montpellier. Six autres leur firent suite au cours du dernier trimestre de 1933 et les 5 derniers des 17 centres prévus en métropole furent crées pendant le premier trimestre de 1934.

La répartition de ces 17 centres était la suivante à l'été de 1934 :

- 6 en 1^ère Région Aérienne : 1^ère Subdivision Aérienne à Nancy, Strasbourg et Metz (ce dernier transféré à Reims par la suite),

2^ème Subdivision Aérienne à Dijon, Belfort, Le Mans (ce dernier transféré à Orléans par la suite)

- 3 en 2^ème Région Aérienne : 3^ème Subdivision Aérienne à Rouen, 4^ème Subdivision Aérienne à Lille et Amiens,

- 4 en 3^ème Région Aérienne : 5^ème Subdivision Aérienne à Nantes et Rennes, 6^ème Subdivision Aérienne à Bordeaux et Toulouse,

- 4 4^ème Région Aérienne : 7^ème Subdivision Aérienne à Lyon et Clermont-Ferrand, 8^ème Subdivision Aérienne à Montpellier et Marseille.

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 Archives du quotidien L'OUEST-ECLAIR.

Editions de Bretagne et des Pays-de-la-Loire