Le mardi 13 juin 1944

Caudan/Pont Scorff

"Brambo"

B-24H-25-FO

"Per Diem" #42-95153

Codé AG-B

93th BG / 330th BS

 

B-24H-25-FO

"Per Diem"

#42-95153

Codé AG-M

93th BG / 330th BS

(Pilot) 2st Lt. John Richard Hoffmann. (KIA).

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(Co-pilot) 2st Lt. Vern Cameron Brown. (KIA).

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(Bdr) 2st Lt. David Joseph Mahoney, Jr. (KIA).

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(WG) Sgt. Glenn A. Creasey. (KIA).

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(NG) Sgt. Eldon B. Pickett. (KIA).

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(RO) Sgt. William Charles Kraft.(KIA).

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(EG) S/Sgt. Matthew R. Pelczar. (KIA).

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(WG) Sgt. John J. Hines. (POW).

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(TG) Sgt. Daniel Venoye Matlock. (POW).

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Le mardi 13 juin 1944

Caudan

"Kerrourio"

B-24J-135-CO - #42-110104

Codé AG-M

93th BG / 330th BS

B-24J-135-CO

#42-110104

Codé AG-M

93th BG / 330th BS

(Pilot) 1st Lt. Albert Burton Cool. (KIA).

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(CP) Flight Officer. Theodore Juraschek. (KIA).

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(N) 1st Lt. John F. Sykes. (KIA).

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(Bdr) 2st Lt. T. V. McCorkle. (KIA).

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(NG) Sgt. Carl Wayne Lewis. (KIA).

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(RO) T/Sgt. John Joseph Merlino. (KIA).

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(EG) S/Sgt. James Frederick Bundy. (KIA).

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(WG) Sgt. William E. Austin. (KIA).

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S/Sgt. Thomas Charles Sornsin. (POW).

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(TG) S/Sgt. John R. Rudy. (RTD).

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Le 13 juin. Deux briefings matinaux n’ont servi à rien, les deux missions étant annulées. 12 bombardiers avaient décollé en une seule tentative mais ils ont été rappelés.

Numéro 1 (plus tard) ; Les Majors Therman Brown et George McCafferty ont dirigé 45 avions du 93rd Bomb Group The Traveling Circus en deux formations contre des objectifs tactiques sur la péninsule de Brest. Dirigée par l’avion Gee ( Système de radio navigation) une force s’est concentrée sur un pont près de Vannes et l’autre sur des gares de triage et sur un carrefour important à Saint Malo.

Numéro 2. 7 bombardiers avec le système Gee ont dirigé le 2nd Combat Bombardment Wing et la 95th Combat Bombardment Wing contre des ponts avec des résultats allant de médiocres à satisfaisants. La force a subi une Flak intense et précise qui défendait Lorient, une base de remise en état pour les U-boats, qui avait été fréquentée par la première génération d’aviateurs de la 93th.

Les avions du Lt Albert B. Cool, originaire de Coivington, dans l’Ohio et du Lt John R Hoffmann, originaire d’Orangeburg, N.Y appartenant tous les deux au 330th Squadron ont été abattus par la Flak. Aucun autre avion du 93rd Bombardement Group (Heavy) stationnant à la RAF Hardwick n’a subi de graves dommages.

Le Lt Harold R. Bennett, dans un avion à proximité a vu que Cool et Hoffman avaient été abattus.

Bennett a déclaré aux enquêteurs : La Flak a atteint Cool dans la zone de la tourelle, ce qui a sectionné le fuselage. La queue est tombée et la partie avant a tournoyé sur elle-même. Je n’ai vu qu’un parachute mais je l’ai perdu de vue en essayant de rester en formation.

Le mitrailleur du milieu Tom Sornsin, l’un des deux survivants a ensuite donné ces explications : Notre pilote venait de réclamer une vérification de l’oxygène. Nous étions à 21,500 pieds (6,5532 mt) à 18h30 à proximité de Vannes. J’ai été projeté par l’explosion d'un obus de Flak de 88 mm et j’ai juste eu le temps de tirer sur la corde. Le Sergent Lewis a été expulsé mais sans parachute. Un B-24 appartenant à notre formation a explosé avec nous.

On pense que l’équipage de Cool a été criblé de balles de mitrailleuses provenant du sol et l’équipage est mort au cours de la descente.

Le Sergent John R. Rudy, mitrailleur de queue a sauté en parachute et s’est bien réceptionné. Des civils français ont caché Rudy et ont fini par l’escorter jusqu’aux lignes américaines. Sornsin a été fait prisonnier de guerre.

Le témoignage de Bennett concernant Hoffman : Hoffman est descendu à Caudan, au nord de Lorient. Apparemment il a subi une explosion dans le compartiment des bombes et s’est mis en vrille sur la droite. Le ciel est devenu brumeux. Je l’ai perdu de vue. Je n’ai pas vu de parachutes.

Pop Hamilton : Les gars de l’équipage de Cool et de Hoffman étaient tous des gars formidables. Ils nous manqueront. En général, bombarder n’était pas la meilleure chose.

D’après le quartier général de la Luftwaffe, à Pont Scorff, près de Lorient était le lieu où l’avion d’Hoffman s’était écrasé. Le rapport allemand a été différé plusieurs jours à cause de difficultés pour le récupérer.

Le dimanche 13 juin, les Allemands ont inauguré une arme miracle et par la même ont franchi une étape dans la guerre. Sur les 10 bombes volantes V1 qui ont été lancées du Pas-de-Calais, une seule a atteint Londres et a tué 6 civils. Les Anglais les ont baptisées V1 et bombes volantes ; les Allemands considéraient les robots comme des armes de vengeance.

Entre juin 1944 et mars 1945 les Allemands ont lancé 18,500 bombes volantes en toute impunité et avec une précision croissante.

L’engin en forme de dague ayant une envergure de 16 pieds et mesurant 25 pieds de long, pesait plus de 3000 livres avec le plein de carburant et transportait une ogive d’une tonne. Ces engins étaient lancés à partir d’une rampe- de- lancement dans Le Pas-de-Calais, la Belgique et la Hollande ; plus tard ils étaient lancés à partir des bombardiers Heinkel 111 (lancement ratio 5-1, sol contre air).

Les Allemands calculaient la distance et la résistance au vent pour déterminer la quantité de carburant de piètre qualité nécessaire pour faire marcher le moteur à impulsion monté sur le haut du fuselage. Quand le carburant était épuisé, le robot avait recours au TNT et aux bombes incendiaires. Les bombes volantes étaient bruyantes et visibles. Les Britanniques ont vite appris ce qu’il fallait faire quand les pulsations (bien plus sonores que celles d’une machine à laver Maytag) s’arrêtaient. Ils cherchaient à se mettre à l’abri.

Les chasseurs de la RAF se sont engagés par centaines pour riposter aux bombes volantes. Les chasseurs manoeuvraient pour placer les V1, en volant à une vitesse de croisière de 300 à 350 miles par heure, en maintenant le régime ( ?), ce qui perturbait le gyrophare de l’intrus et qui provoquait la chute du robot maléfique dans la campagne. N’ayant pas réussi avec cette méthode, les chasseurs de la RAF les ont abattues avec succès. Les mitrailleurs de la Flak, en défendant les chasseurs et les câbles d’acier des ballons de barrage ont déploré la perte de 4261 bombes. Quelques 5823 ont atteint et terrifié Londres, les aérodromes, les agglomérations du sud-est de l’Angleterre et Anvers.

Le Capitaine Ellis Hutton, originaire de Birmingham, membre du personnel Circus a congédié avec empressement son taxi londonien quand a retenti une alerte aérienne. En voyant un V1 se diriger sur Hyde Park, il s’est précipité derrière un mur en briques. Il n’est resté du taxi et du chauffeur qu’une seule roue. Le Sergent Michael J Donahue, originaire de Medland, au Texas, opérateur radio Circus a déclaré :

Le crachotement d’un avion sans pilote est facilement identifiable car il ressemble au bruit d’un moteur qui a des ratés. L’engin transporte une bombe énorme. Quand le moteur s’arrête, la bombe volante tombe et explose avec fracas. Elles ont explosé et frappé pendant que je passais une nuit blanche à Richmond qui normalement est une banlieue tranquille.

Des centaines d’habitants de Hardwick ont enduré les bombardements de bombes volantes en se rendant à Londres.

 

Les KIA en plus de Cool il y avait F.O Theodore Juraschek (co-pilote), le Lt John F. Sykes (navigateur). T.V Mc Corkle (bombardier) ; le Sergent James F Bundy (mécanicien), William E. Austin (waist-gunner, mitrailleur du milieu), Carl W. Lewis (nose-gunner, mitrailleur avant), John Merlino (radio). Lewis et Austin avaient appartenu au 93th. Rudy et Sornsin étaient les seuls survivants. Austin, originaire d’Hollywood en Californie venait de reprendre le combat. Il avait survécu au crash de Katy Bug en 1942 avec le Lt Al. Asch.

Les KIA en plus d’Hoffman il y avait le Lt Vern C. Brown (copilote), David J. Mahoney (bombardier) ; le Sergent Glenna A. Crecsey (waist-gunner), Eldon B. Pickett (nose-gunner), Willaim C. Kraft (opérateur radio), Matthew R. Pelczar (mécanicien). Après avoir été capturé, le Sergent John J ; Hines (waist-gunner) a été interrogé à Chartres. Le Sergent David V. Matlock (mitrailleur de queue) a été également capturé. Les morts ont été enterrés au cimetière de Guidel, près de Lorient, le 16 juin. Le navigateur Arnold D. Sirk a survécu. ??

 

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Dossier PDF de MAHONEY_DAVID_O 698895_IDPF

Du dossier KU allemand donnant les inforamtions sur les deux crashs : Downed Allied Aircraft Kampfflugzeug Unterlagen (KU)

643795_Box254_FolderKU2179.pdf

643795_Box254_FolderKU2191.pdf

2nd Air Division

2nd Combat Bombardment Wing

445th Bombardment Group (H) à Tibenham

21 B-24 sur les ponts à Montfort-sur-Meu. 33 B-24 au décollage, 12 abandons, 21 sur la cible primaire. 504 x 500 lb GP.

453rd Bombardment Group (H) à Old Buckenham

MISSIONS #81 - La Vicomté sur Rance et Montfort sur Meu. Pour la quatrième journée consécutive, deux missions ont été réalisées. La première était un pont ferroviaire à La Vicomté Sur Rance, qui a été attaqué par 21 bombardiers, embarquant dix bombes chacun de 500 lb. Le second était un retour à Montfort (MISSIONS #79. En raison de PFF échec au dernier moment, les résultats étaient pauvres. 10 bombardiers transportant 30 tonnes ont faits ce voyage.

93rd Bombardment Group (H) à Hardwick

95th Combat Bombardment Wing

489th Bombardment Group (H) à Halesworth

26 B-24 sur des ponts à Ploermel. Et la seconde cible sur Redon.

91st Bombardment Group (H) à Bassingbourn

Mission 410: Dans la deuxième mission, 112 B-17 et B-24. 260 sont expédiés : 1. B-17 sur Beaumont-sur-Oise Airfield (41 bombardiers) et Beauvais/Nivelles Airfield (56 bombardiers); 15 B-17 sont endommagés.

Cher Monsieur : En réponse à votre lettre du 10 juillet, je crois pouvoir expliquer exactement comment les archives allemandes montraient l'enterrement du lieutenant Sirk. Sergent d'état-major. Kraft avait sur lui un petit carnet qui contenait des notes sur la radio, ce carnet contenait également tous les noms de notre équipage d'origine (10). Le lieutenant Sirk s'est entraîné avec notre équipage aux États-Unis et a volé outre-mer avec nous. Il a effectué environ (3) trois missions de combat, puis il a été placé dans un autre équipage. Au moment où nous avons été abattus, nous pilotions avec un équipage de neuf hommes.

Il n'y avait que sept hommes enterrés, j'en suis très sûr, car j'ai vu tous les corps, j'étais avec les Allemands quand ils sont allés les chercher et les ont mis dans une boîte pour ensuite les amener au lieu de les récupérer. Le corps de Kraft. Ils me l'ont montré et m'ont interrogé à ce sujet. Ils n'arrêtaient pas de me demander où se trouvait le lieutenant Sirk. Je n'ai alors donné aucune information, donc ils ont évidemment supposé qu'il était mort au quartier général allemand.

Alors laissez-moi vous assurer qu'une fois qu'il n'y a eu que sept hommes enterrés, le huitième homme était une hypothèse de la part des Allemands pour les raisons que je viens d'expliquer.

En ce qui concerne les hommes portant des bretelles, je crois que tous, sauf le lieutenant Mahoney, portaient des bretelles. C'est assez difficile de se souvenir d'une si petite chose car j'étais sous une tension terrible à ce moment-là, mais je vous assure qu'à cinq d'entre eux, je portais des bretelles. Il est possible qu'ils aient fait sauter certains hommes car leurs vêtements avaient été battus.Je serai heureux de vous fournir de plus amples informations sur demande.

Signé John J. Hines


ABSA 10 janvier 2016

ABSA 28 février 2024

USAAF Missing Aircrew Report - N° 5912 - N° 5913

Dossier PDF de MAHONEY_DAVID_O 698895_IDPF

Downed Allied Aircraft Kampfflugzeug Unterlagen (KU)

643795_Box254_FolderKU2179.pdf

643795_Box254_FolderKU2191.pdf