La bataille de Pleurtuit du 7 au 12 Août 1944

Le 9 août 1944

Pleurtuit

"Les Fourneaux"

Piper L-4H-PI CUB (J3C)

Codé 38-K, AAF - #43-29658

56th Field Artillery Battalion, 8th Infantry Division

(Pilot) 1st Lt. Charles A. Gibb. (KIA).

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(Observer) 1st Lt. Earl Eugene. Schmidt. (KIA).

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Le 9 août 1944

Pleurtuit

"Les Fourneaux"

Piper L-4H-PI CUB (J3C)

Codé 38-N, AAF - #43-30014

56th Field Artillery Battalion, 8th Infantry Division

(Pilot) 2nd Lt. Gordon E. Fanders. (KIA).

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(Observer) 1st Lt. Rufus L. Roberts. (KIA).

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Le 10 août 1944

Tréméreuc

"Trébefour"

Piper L-4

Codé 47

908th Field Artillery Battalion, 83rd Infantry Division

(Pilot) 1st Lt. John B. Goettke. (KIA).

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(Observer) 1st Lt. Philip J. Reichert, Jr. (KIA).

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Le 10 août 1944

"Dans l'estuaire"

Piper L4

Codé ?

561st Field Artillery Battalion

(Pilot) 1st Lt. Everett Whitfield Andrews. (KIA).

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(Observer) 1st Lt. Robert Lee Ravey. (KIA).

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Le 8 août 1944, le 3ème bataillon de la 8ème division d’infanterie US, sous commandement du Colonel Eyler, se trouvent encerclés à l’entrée du bourg de Pleurtuit, suite à une contre offensive Allemande.

Le 9 août, celui-ci manquant de plasma pour ses blessés, il est alors décidé de lui en faire parvenir par parachutage, par l’intermédiaire de deux Piper L4 (codé 38) du groupe d’observation du 56th Field Artillery Bataillon. 

Dix-neuf heures trente, début du barrage d’artillerie, les compagnies F et G du deuxième bataillon se préparent, la G sur la droite, la F sur la gauche. Les Piper arrivent au-dessus de la zone d’encerclement avec dix minutes d’avance sur l’horaire, ils larguent à quelques mètres du sol sans problème les conteneurs médicaux. Mais une fois l’effet de surprise passé, les Allemands se ressaisissent. Les deux avions en essayant de rejoindre les lignes américaines et zigzaguant pour éviter les tirs allemands se percutent et tombent au lieu dit "les Fourneaux" à quelques dizaines de mètres du nouveau rond-point de l’ancien passage à niveau. Les Allemands ouvrent un feu dense sur les carcasses empêchant l’approche de tout secours aux pilotes et observateurs. Les 1st lieutenants Gibb Charles, et Schmidt Earl, Fanders Gordon et Roberts Rufus du 56ème bataillon d’artillerie sont tués dans cette action.  (Les quatre hommes seront inhumés le 14 août à 12h30 au cimetière de Saint James).

Un Piper du 908ème bataillon d'artillerie est envoyé pour repérer les départs des tirs de l'artillerie ennemie, il est mortellement touché par des tirs antiaériens allemands, il s'écrase à onze heures trente à Trébéfour en tuant les 1st Lt Goettke et Reichert.

Le 10 août, en début d'après midi à 14 heures, le Piper L-4, piloté par le 1st Lt. Everett Whitfield Andrews et son observateur, le 1st Lt. Robert Lee Ravey est touché par des tirs d'obus. Leur Piper était en mission sur la batterie de la Richardais qui pilonnais les troupes US engagés sur la Balue et Saint Servant, touché il tente de rejoindre le terrain de son unité de l'autre côté de la Rance du côté de Château Malo. Un second Piper de la même unité revenais d'une mission de liaison avec le Général Montague et Macon au château de Carheil, celui-ci c'est porté au secours de son collègue et a la suite d'un problème de radio, les deux appareils se sont approchés trop près l'un de l'autre pour communiquer par signes. Les deux appareils se sont accrochés, l'un est tombé dans l'estuaire tandis que l'autre a pu rejoindre malgré les dégâts son unité. Leurs corps seront retrouvés un peu plus tard à bord de leur avion tombé dans l'estuaire.

Toujours ce 10 août, deux Piper de reconnaissance sont envoyés au dessus des lignes ennemies pour repérer les positions des batteries d’artilleries moyennes et lourdes qui pilonnent les unités américaines. Leurs missions remplies sur le chemin du retour les deux appareils sont touchés à quatorze heures par la DCA ennemie, sévèrement atteints, les équipages sont contraints de faire des atterrissages d'urgence à proximité du troisième bataillon encerclé. Les quatre aviateurs réussirent à rejoindre leur position dans le bataillon sous les tirs allemands, sain et sauf. Il semblerait qu'ils appartiennent au 965th Fa Bn qui dans un bref rapport de ce jour indique deux L4 perdus et sans pertes humaines.

 

Le Général Macon envoi, le 331st infanterie Régiment, ainsi que le 908th Field Artillery Bataillon en renfort, pour briser la ligne de défense Antichar, et libérer l’unité qui est encerclée. Le 12 août, deux autres appareils d’observation sont abattus au dessus de la zone d’encerclement.

A ce jour, je ne connais pas n’y l’unité, ni le nom des membres de l’équipage, tout ce que j’ai appris c’est que ceux-ci ont été blessés et amenés à l’infirmerie du bataillon encerclé. En observant, le plan de la page précédente, ont peut remarquer, la grande concentration des pièces de DCA autour de l’aérodrome. Le terrain à l’époque étais entièrement à découvert, et l’on peut aisément imaginer la cible parfaite que représentaient les avions lents, et volants à basse altitude.  

De plus, ne sont représenté que les pièces de DCA en position fixe de défense de l’aérodrome, il faut aussi penser à toutes les pièces mobiles de la DCA, camouflées dans la campagne environnante, et aussi, que les avions évoluaient à basse altitude et de ce faite à porter de toutes les armes légères à tir automatique.

 

 

 
 

3/912 : 9X20 mm en trois groupes de trois pièces, situées dans le bois de Ponthual.

4/912 : 9X20 : 15 pièces de 20 mm autour de Pleurtuit.

5/912 : 9X20 : 15 pièces de 20 mm en défence du port de Saint Malo : ST 226, 3X20 mm (écluse du port), ST 238 3X20 mm, (château de la Duchesse Anne).

Les archives allemandes indiquent que ses deux positions sont tenues par le 4/912, mais le lieutenant Kuster, commandant de la défense Allemande, était un officier du 5/912, et il a confirmé que cela était son unité qui se trouvait sur ses positions ?

III/3/912 : éléments de la troisième batterie avec 6 affûts de 20 mm, zone de Dinard/Pleurtuit.

Texte et photos - Gilles Billion 

VOICI UN DOCUMENT DE BASE BASE POUR UN ÉCRIT QUI A ÉTÉ TRADUIT EN

ANGLAIS POUR LE "THUNDERBOLT MAGAZINE"

( BULLETIN MENSUEL DE LIAISON DE LA 83rd DI US), QUI A LIBÉRÉ LA RÉGION DE DINARD.

Merci à Gilles BILLION pour son travail.