Note concernant l'organisation territoriale de la Luftwaffe concernant les aérodromes militaires. La majeure partie de l'organisation territoriale de la Luftwaffe se composait d'aérodromes militaires (Terre et Mer), de champs d'aviation de réserve (Terre et mer, d'aérodromes mobiles de campagne et de terrains d'aviation factices. Un nombre sans cesse changeant d'aéroports militaires, dû à de nombreuses modifications de limites de territoires et sur lesquels le service était réglé par les Commandements d'aérodromes (Fl.H.Kdtr.) ou de champs d'aviation (Pl.Kdos), ils étaient rassemblés sous la direction d'un Commandement de Groupement d'aéroports (Kdo.Fl.B, puis Koflug). Plusieurs Groupements formèrent une Région Militaire Aérienne (Lg.Kdo). Deux à trois de ces Régions étaient placées sous le commandement d'une Flotte Aérienne. Les aérodromes de la Luftwaffe avaient pris une multitude de dénominations, dépendantes de leur fonction respective.     Les Fliegerhorstkommandaturen reprennent dans leur dénomination des lettres supplémentaires comme "A", "E", "L". Elles renseignent auprès de quels types d'aérodromes les Kommandaturen étaient engagées. "A", "B", "C", "D", "E" = Aérodromes Militaires (Terre et Mer) "A" = Champs d'aviation de réserve "L" = Aérodromes Chefs-Lieux   - Fl.H.Kdtr. = désignation du service - E = classification de l'aérodrome - 44 = numérotation courante - III = Région Militaire Aérienne responsable pour sa mise en oeuvre
"A", "B", "C", "D", "E". Fliegerhorste - Aérodromes Militaires (Terre et Mer)	Il s'agissait d'aérodromes complètement équipés, fonctionnant sans restriction en temps de paix. Ils reprenaient les emplacements des formations aériennes actives en temps de paix ainsi que les écoles de pilotes, les régiments d'écolage de pilotes et les installations supérieurs logistiques avec leurs dépôts d'engins volants. Au commandement d'un aérodrome était adjointe une unité de transmissions, qui recevait la plupart du temps la même dénomination que la Kommandatur.
"L". Leithorste - Aérodromes Chefs-Lieux	Chaque groupement d'aéroports était dirigé depuis un Aérodrome Chef-Lieu. A celui-ci, qui devint le siège du Commandant de Groupement, étaient reliés du point de vue communications tous les aéroports lui subordonnés. A l'Aérodrome Chef-Lieu était adjoint une compagnie de transmissions, tandis que les autres commandements des autres aéroports n'avaient qu'une sous-unité de transmissions.
"A". Einsatzplätze/Einsatzhäfen (E-Häfen) - Champs d'aviation de réserve	Champs d'aviation qui ne répondirent pas toujours à toutes les exigences, pas de raccordement ferroviaire, citernes souterraines, etc. Uniquement la piste d'envol et les installations techniques ad hoc, permettant entre autres des vols sans visibilité. Ces terrains devaient principalement recevoir les avions de chasse, les bombardiers en piqué Stukas et les bombardiers ordinaires.
Feldflugplätze - Aérodromes Mobiles de Campagne	Aérodromes mobiles qui furent mise en place lors de grandes batailles et campagnes, qui suivaient les troupes lors de leurs déplacements.
Scheinflugplätze - Terrains d'aviation factices	Ces faux aérodromes devaient simuler de vrais aéroports et y provoquer des bombardements.
Flugplätze - Aérodromes	Dénomination générale pour les catégories d'aéroports, champs d'aviation, aérodromes et terrains où étaient stationnés des avions.
Liegeplätze/Liegehäfen - Aires de stationnement	Aires de stationnement distinctes, destinées à recevoir les avions d'une formation aérienne et situé près d'un terrain d'aviation opérationnel.
Absprunghäfen/Aufmarshhäfen - Aérodromes de concentration	Aérodromes destinés à la concentration de diverses unités aériennes pour une opération militaire d'envergure.
Zwischenlandeplätze - Champs d'aviation pour escales aériennes	Aménagés temporairement auprès des postes de commandement pour des avions de reconnaissance.

Luftflotte 3 à Paris de juin 1940 à août 1944 LuftgauKommando Westfrankreich - Région Militaire de l'Armée de l'Air De juin 1940 à septembre 1944 à Etampes
Flughafen-Bereichs-Kommando 10/XII - Morlaix Commandement opérationnel de département ou de canton			Fliegerhorst-Kommandantur Commandement opérationnel de ville préfecture	Flugplatzkommando Commandement opérationnel de bases aériennes
Terrains	Faux terrains/Scheinflugplätze/Decoys	Terrains de secours/Satellites/Dispersal
Brest-Guipavas	Brest-Guilers/Scheinflugplätze		E 6/XVII
Brest-Lanvéoc/Brest-Sud	Brest-Lanvéoc – Tresout/Scheinflugplätze	Brest-Lanvéoc – Tresout	E 10/XII,
Brest-Poulmic			E 12/I, A 304/XI (See), E (v) 232/VII
Dinard/Pleurtuit	Lillemer/Scheinflugplätze		E 11/XII, E (v) 208/XII
Gaël				A 14/XII
L’Aberwrac’h	Utilisé occasionnellement par les hydravions de la Luftwaffe, mais aucune preuve n'a été trouvée que des unités avaient stationnés.
Lorient - Kerlin-Bastard			E 9/XII, A 225/XII
Lannion-Servel	Lannion-Trégastel/Scheinflugplätze	Lannion-Saint-Michel-en-Grève Lannion-Kerprigent Lannion – Île Grande	E 73/III, A 220/XII	A 27/XII
Morlaix/Ploujean	Morlaix-Plouigneau/Scheinflugplätze		E 61/XIII, E (v) 233/VII
Plouescat	Aucun enregistrement trouvé de son utilisation par la Luftwaffe
Quimper-Pluguffan				C 23/XII
Saint-Brieuc/Trémuson, La Plaine	Pordic/Scheinflugplätze			A 16/XII
Saint-Malo-Blanche Roche	Lillemer/Scheinflugplätze
Vannes	Vannes/Grand-Champ/Scheinflugplätze		E 20/XIII, E (v) 228/XII
Terrain		Flughafen-Bereichs-Kommando 8/XII - Laval Commandement opérationnel de département ou de canton	Fliegerhorst-Kommandantur Commandement opérationnel de ville préfecture	Flugplatzkommando Commandement opérationnel de bases aériennes
Dinan-Trélivan		Dinan-Coulebart		B 28/XII
Nantes - Château Bougon	/Scheinflugplätze		E 4/XVII, A 216/XII, E (v) 225/XII
Rennes	Cintré/Scheinflugplätze	Terrain situé à 4 km à ouest-nord-ouest de Rennes/St Jacques. 48 05 00 N 01 47 00 O	E 5/VIII, A 215/XII, E (v) 224/XII
Saint Nazaire-Escoublac			E 32/XIII, A 209/XII

Fliegerhorstkommandanturen und Flugplätze der deutschen Luftwaffe 1935-1945 - Joachim Streit - Gianfranco Mattiello

BIBLIOGRAPHIE