Plouzané "Kerborhel" Codé OJ-J |
Groupe II : No. 9 Squadron RAF : 11 Wellington, plus un Wellington envoyé sur les docks et bateaux dans le port de Cherbourg.
No. 99 Squadron RAF. 10 Wellington.
No. 101 Squadron RAF. 9 Wellington.
No. 149 Squadron RAF : 14 Wellington.
Groupe III : No. 311 Squadron RAF. 8 Wellington sur Brest et 4 Wellington sur les docks et bateaux dans le port de Cherbourg.
No. 99 Squadron RAF : 10 Wellington.
Brest entre 23h11 et 5h05 le matin du 2. Les résultats sont globalement non observés en raison du brouillard et de la fumée sur le port. Les objectifs : les installations portuaires et bombardent les trois croiseurs allemands, le Scharnhorst, le Gneisenau et le Prinz Eugen. Au total vont être larguées 31,9 tonnes de bombes, dont 3 bombes de 2000 lb A.P (A.P. Armor Piercing), et autant de bombes de 1000 lb. Des explosions sont repérées près des cales 1, 6 et 8. Le Scharnhorst est estimé au moins avoir été encadré par les bombes. Dix-huit Wellington visent le Prinz Eugen et larguent 7 bombes de 1000 lb, 156 de 500 lb S.A.P. Et 11 de 250 lb S.A.P. Pour un total de 30,2 tonnes.
Le Prinz Eugen est touché, par une bombe qui pénètre à bâbord avant, explose dans les fonds, ravage les postes centraux de tir et de navigation. On dénombre 51 morts à bord dont le commandant en second ; 1. Offizier. Otto Stoss.
Deux Wellington ont été perdus lors de ce raid et un d'entre eux se serait écrasé aux côtés du Prinz Eugen. Une bombe, peut-être du Wellington qui s'est écrasé, a frappé le Prinz Eugen, explosant à l'intérieur du navire et causant de graves dommages. L'officier exécutif et 60 autres marins ont été tués. Cinq autres Wellington furent envoyés sur Cherbourg. Un a été abattu par un R.A.F, dans le Wiltshire.
Sur le raid d'attaque dans la nuit du 1er au 2 juillet sur le Prinz Eugen à Brest, fut envoyé le No. 149 Squadron RAF, qui installé installé depuis 12 avril 1937 à la RAF Mildenhall, située dans le Suffolk en Angleterre. Depuis janvier 1939 et jusqu'à décembre 1941, les bombardiers employés sont les modèles suivants : des Vickers Wellington I, IA, IC. Au total soit 14 Wellington envoyés sur le raid du port de Brest.
Le premier Wellington à décoller du terrain à 22h38, au soir du 1er juillet, de la RAF Mildenhall, est le Wellington Mk. IC R1343. Désemparé, l'avion vint s'écraser à proximité du navire sur les enrochements du port de commerce où il resta longtemps exposé. L'équipage est inhumé le 7 juillet 1941 au cimetière de Kerfautras à Brest, "venant de l'hopital maritime" (registre des convois du cimetière).
Quand au Wellington Mk. IC R1408, il décolle à 22h41. Selon l'ORB du 149 Squadron. Deux couches de brume au sol et à environ 5000 pieds (1520 mètres), au-dessus de Brest, ont rendu l'identification de toute cible impossible. Malgré que l'avion a tourné au-dessus de la cible, pendant plusieurs minutes.
Le Wellington W5718 est sur la cible entre 01h20 et 01h45 à 9,500 ft. Les bombes ont ramenées comme cible n'ont pas pu être localisée en raison d'un écran de fumée. En règle générale selon l'ORB de la mission, les Wellington ont largués 1 stick de bombes.
Le Wellington Mk. IC R1408, vint s'écraser à Plouzané. Au sud/est de Kerborhel en Plouzané. "Une nuit nous avons été réveillés par un énorme bruit pendant un bombardement, il s'agissait d'un bombardier anglais venant de bombarder Brest qui venait d'être touché ; il s'est écrasé vers Kerborc'hel. Les bombes ont explosé quand il a touché terre et l'équipage, composé de six personnes dont une femme (sic), a été tué. Les aviateurs furent enterrés sur place, malgré l'interdiction les gens y venaient en fouIe et déposaient des fleurs sur leurs tombes. Finalement les Allemands les firent enterrer à Plouzané dans le cimetière où leurs tombes continuent à être fleuries.
Monsieur Joz Gentil, menisier, fut désigné pour mise en bierre. Les cercueils furent transportés par deux ou trois charettes, et suivi du convoi. Les Allemands au bourg, il y avait une sentinelle à chaque rue. Il y eu trois salves d'honneur de tirées.
Roland Bohn - "Raids aériens sur la Bretagne durant la seconde guerre mondiale".
Brest 39/45 - Chronologie d'une guerre
The Bomber Command War Diaries : An Operational Reference Book 1939-1945 - Authors, Martin Middlebrook, Chris Everitt
(Pages. 191-192, du livre "A l'ombre de deux clochers: la vie de tous les jours à Plouzané de 1920 à 1951", Yvonne Briant-Cadiou - Editions nouvelles du Finistère, 1994).
Photos : De quelques vestiges au sol et de la tombe provisoire. (Coll. M. Pierres, Mme Jeanne Gélébart, née Jacopin, auteur de la photo de ses frêres près des tombes fleuries), John Horsfield (via Barbara Briggs), crash site (Gildas).
Vestiges : Bombs (250 & 500 Lbs, oxygen bottles, Landing gear jack, bomb hook, ... (Gildas, et service de déminage Brest).
Port de commerce - Grève Saint-Marc - Brest Codé OJ-B |
Version de production construite à partir des spécifications B Mark II pouvant être équipé de moteurs Pegasus ou Rolls-Royce Merlin, bien qu'en pratique il ne fut installé que des moteurs Pegasus XVIII de 1 000 ch3. La roue principale du train d'atterrissage fut déplacée de 8 cm (3 in) vers l'avant. Armé avec des tourelles Nash & Thomson. 187 construits à Weybridge et Chester.
Désignation de la première variante de production basée sur la version Mark IA mais accueillant en plus deux mitrailleuses de sabord. La variante Mark IC possède un équipage de 6 personnes (pilote, opérateur radio, navigateur/bombardier, observateur/mitrailleur avant, mitrailleur arrière et mitrailleur de sabord). 2 685 exemplaires construits à Weybridge, Chester et Blackpool.
Wellington Mark IC - Vickers-Armstrongs Wellington publication.
Constructeur :
Vickers
Type :
Bombardier
Variantes :
Mise en vol le :
En 1936
Equipage :
6/5
Moteur :
2 Bristol Pegasus XVIII
Puissance :
1 555 ch
Envergure :
69,7 m
Longueur :
19, 68 m
Hauteur :
5,33 m
Poids à vide :
8 417 kg
En charge :
11 703 kg
Vitesse maximale :
410 km/h
Plafond :
6,710 m
Rayon d'action :
3,540 km
Armement :
6 à 8 mitrailleuses Browning 1919 de 7,7 mm. 2
en tourelle avant 2 en sabord. 2 ou 4 en tourelle de queue2.
2 040 kg de bombes en soute.
Source : Le guide de l'amateur, avions & pilotes. Editions
Atlas
Wikipédia, les avions militaires de la Seconde Guerre mondiale.