Plounéventer "Keradoret" Codé NM Plaquette de la cérémonie |
Secret I.S.9/WEA/2/73/268 Evasion depuis la France Les renseignements fournis par ce rapport doivent être traités avec confidentialité Rapport dévasion du Flight Lieutenant Gordon Brown, 168 Squadron, 84 Group, Tactical Air Force, R.A.F Date de naissance : 9 décembre 1918 Service dans la R.A.F : 3 ans O.T.U : N° 41 ( Hawarden) Unité de conversion : Nil [ou aucune] Poste au sein de léquipage : pilote Profession en temps de paix : ingénieur électricien Adresse personnelle : 40 Rathnelly Avenue. Toronto. Canada Type dappareil, lieu, date et heure du départ : Mustang 1A. Gatwick. 18 juin 44. 21h16 Où et quand êtes-vous descendu ? Aux environs de Brest à 23h45. Quavez-vous fait de votre parachute, harnais et gilet de sauvetage ? Je les ai cachés dans un fossé. Tous les papiers secrets et léquipement ont-ils été détruits ? Lavion sest écrasé en feu. Les papiers étaient dans la boîte des cartes qui a dû brûler. Cartes utilisées : France, 1 :250,000 feuillets 7,13,7a et 13a,14. Le 18 juin 44, ma mission consistait à faire une reconnaissance du tracé du chemin de fer en direction du sud- ouest de Paris à Laval (voir feuillet 14, Y 6947). (French Lambert Zone 1 vY6947.) Nuages bas. Mon second se trouvait avec moi. Nous avons traversé Dieppe à cause de nuages bas à 200 pieds qui ont persisté tout au long du vol. Nous avons atteint Paris à environ 22h30. Les nuages sétendaient à une altitude de 200 à 3000 pieds, 10/10ths puis se sont éclaircis vers 10 000 pieds quand est apparue une autre couche nuageuse dune densité de 10/10 th /au-dessus de Paris Interrogé par : I.S.9 (W.E.A), 15 août 44 Rapport distribué par le M.I.9 à (voir liste) + annexes B,C,D Page 2 Flak. Entre dans une zone nuageuse. Les conditions empirent. Ordre donné au N°2 (Flight Lieutenant Lewis V.E, Mustang Ia FD562) de rentrer à la base. Audessus de Paris nous avons essuyé un tir léger de flak et je suis entré dans une zone nuageuse où jai perdu mon N°2. Les conditions ont empiré et je lui ai donné lordre de rentrer à la base, au-dessus de Dieppe et de monter à une altitude de 1 000 pieds pour demander l.146;autorisation de retour. On a gardé le contact radio jusquau moment où je lai entendu recevoir lautorisation de rentrer. Continue seul. La boussole oscille. Touché par la flak. Au-dessus des nuages jai suivi la ligne de chemin de fer et suis descendu en traversant les nuages au-dessus dune gare de triage. Je ne sais pas où exactement. Jai essuyé un tir violent de la flak qui ma touché quelque part au-dessous. Je suis remonté dans les nuages et jai pris la direction de la pointe de la plage. Pas de réponse suite à ma demande pour rentrer. De nouveau gravement touché. Ma boussole recherchait la position à environ 90° ce qui rendait ma trajectoire quasiment impossible. Je suis monté jusquà 13 000 pieds et jai demandé lautorisation de rentrer et bien que jai essayé tous les boutons, je nai pas obtenu de réponse. Jai volé tout droit, horizontalement à environ 3 5000 pieds et jai reçu tout de suite une forte décharge de flak qui a touché le moteur. Moteur coupé. Saute en parachute. Mon moteur a perdu sa puissance et lavion a piqué et a pris feu. Je ne voyais pas le sol at après avoir tout largué, jai sauté à 2 500 pieds à 23h45, près de Brest. Jai fait un bon atterrissage au nord-est de Brest à peu près au point Q 9803 (feuillet 7a et 13a), (French Lambert Zone 1 : VQ9803). Il faisait très noir. Je nai pas vu mon avion se crasher et je nai pas entendu où il est tombé. Le 9 juin 44. Cache le parachute, etc. Evite les habitations. Jai découpé mes bottes de vol pour quelles ressemblent à des chaussures, jai mangé ce qui se trouvait dans ma trousse de secours et jai dormi. Plus tard jai rencontré un vieil homme mais il ne comprenait pas ou faisait mine de ne pas me comprendre. Je suis tombé sur une fillette dune dizaine dannées qui soccupait du bétail. Elle ma montré sur la carte où je me trouvais. Décide de marcher jusquà la pointe de la plage. Jai décidé de prendre plein Est et jai obliqué vers la pointe de la plage. Jétais trempé par la pluie et quand je suis arrivé en vue dun ensemble de bâtiments agricoles, je me suis légèrement approché dun bâtiment qui se trouvait un peu à lécart des autres. Me fait connaître auprès dun civil. Obtiens un abri, de la nourriture et des vêtements civils déboueur. Jai vu un homme, me suis fait connaître auprès de lui et lui ai demandé de mhéberger dans une de ses granges. Il a accepté et ma demandé si javais besoin de vêtements civils. Il en voulait 25 francs et je les ai achetés. Jai fourré tous mes vêtements dans un puits. Après une nuit de sommeil lhomme ma procuré un petit déjeuner et jai poursuivi ma route. Le 20 juin 44. Mal de pieds. Javais très mal aux pieds et jai utilisé ma trousse de secours pour me bander les pieds. Je contacte des amis. Après avoir marché quelques heures, jai atteint les faubourgs de Pleiber-Christ (feuillet 7, R 4108) (French Lambert Zone 1 VR4108). et jy ai trouvé des amis avec lesquels je suis resté jusquà ce que jentre en contact avec les Forces Américaines le 6 août 44.
Les renseignements suivants ont été fournis par le membre du personnel qui a été rapatrié. Si les renseignements circulent, il est important que leur source ne soit pas divulguée. Nom de lévadé, etc. : J. 9451 F/ Lt Robert Gordon Brown 168 Sqn. 84 Group. T.A.F, R.A.F Date de linterrogatoire: 15 août 44 Cartes utilisées : France, 1: 250 000, feuillets 7,13,7a et 13a. En atteignant les faubourgs de Pleiber-Christ (feuillet 7, R4100) le 20 juin 44 je suis tombé sur un lavoir communal où travaillaient un certain nombre de femmes. Comme javais besoin de me raser et de me laver, jai demandé à lune delles si je pouvais avoir un rasoir. Il était nécessaire de les rassurer en leur disant que jétais un aviateur anglais avant quelles nosent me parler. Jai montré mon insigne de la R.A.F et elles mont aussitôt accueilli. La ville était remplie dAllemands et on ma dit de me cacher près des lessiveuses pendant quelles iraient me chercher un rasoir et de la nourriture. Après mêtre lavé et mangé jai dit au revoir à mes amies et me suis remis en route. Je navais pas fait quelques pas que lune des femmes à qui javais parlé est venue en courant avec une amie, une institutrice de Morlaix (R4517) (French Lambert Zone 1 vR4517).; linstitutrice ma indiqué comment et où contacter le maquis. Il fallait que je me rende à Le Relec ( Le Relecq) (R4302) (Plounéour-Ménez) (French Lambert Zone 1 VR4302) pour essayer dentrer en contact indirectement avec le curé. Si jéchouais il fallait que je continue jusquà Trediden (qui ne figure pas sur les cartes dont je dispose), un petit hameau sur la route de Quinioualch (W4497), (French Lambert Zone 1 VW4497) environ à 7 km plein sud de Le Relec qui était le centre des activités patriotes. Je suis passé par les collines et à laide de ma boussole jai localisé les endroits dont on mavait parlé. Je suis resté aux abords de Le Relec. Là, jai montré mon insigne de la R.A.F à un homme. Il était sympathique et intéressé mais il na rien fait. Cependant il ma abrité dans sa grange et ma donné à manger. Comme rien ne se concrétisait, jai poussé jusquà Trediden (le 21 juin). Le sommet des collines et de la lande était clôturé avec des pancartes signalant des mines et il était rempli de pieux anti-planeurs, ce qui ma obligé à rester sur la route. Quand je suis arrivé à Trediden, jai fait la même chose quà Le Relec. Cette fois-ci jai eu de la chance et lhomme à qui jai parlé ma dit de me cacher et dattendre son retour. Plus tard un jeune homme est venu me chercher et ma emmené jusquà chez lui, au village. On a amené une jeune fille qui ma interrogé ; elle parlait un peu anglais. On ma demandé de prouver ma bonne foi et on ma interrogé de près ; finalement ils ont fini par reconnaître ma bonne foi. Le lendemain matin le 22 juin on pensait quil était dangereux de rester dans le village à cause de la présence de nombreux Allemands qui le traversaient. On ma donné une bicyclette et on ma emmené à Grenec (pas noté sur les cartes fournies) à environ 2km au nord-ouest de Le Relec. Là, on ma présenté à Pierre Le Cheur et on ma invité à rester chez lui avec sa famille. Ils avaient une pièce secrète au-dessus des étables où jai dormi. Jai parlé à Pierre et lui ai demandé comment faire pour rentrer en Angleterre. Il a dit quil allait se renseigner à Callac (R7495) (French Lambert Zone 1 vR7495) où un grand nombre de parachutistes français avaient été largués depuis lAngleterre ; cest cette localité que les patriotes tenaient par la force. Ils avaient le projet de construire une piste pour recevoir les Lysanders. Pierre a envoyé une fille du nom dEmma à Callac. Elle a connu de véritables péripéties. Les Allemands lui ont confisqué sa bicyclette et elle est tombée aux mains de la gestapo. Après 14 jours elle est quand même revenue, indemne. Elle était porteuse de mauvaises nouvelles. Il y avait eu une bataille acharnée entre les patriotes, la gestapo et les troupes avec de lourdes pertes pour les patriotes qui sétaient dispersés momentanément. Bientôt ils se reformèrent. En tout, je suis resté du 22 juin au 13 juillet chez Pierre. Je me suis rendu utile à la ferme et la famille était très gentille avec moi. Jai laissé à Pierre une attestation à cet effet. Une femme dune cinquantaine dannées que tous appelaient Madame résidant à Trediden et qui était à la tête des patriotes du coin, ma rendu visite le 13 juillet. Elle ma fourni une carte didentité (javais donné une photo dans ce but parmi celles que javais), un laissez-passer allemand en zone côtière et un autre pour pouvoir me déplacer pour aller travailler. Tout a été remis au Major Herbert du I.S.9 (W.E.A). On avait plus au moins décidé de me faire évader vêtu dun costume dofficier allemand pour lequel je devais me rendre à Laz (feuillet 13,W4168). Le 14 juillet je suis parti à bicyclette avec Pierre jusquà Trediden ; de là, on avait lintention de se rendre à Laz le lendemain. Cependant, en arrivant on nous a dit que les Allemands menaçaient darrêter une centaine dhommes des villages environnants pour être fusillés, en représailles à la mort de 5 soldats allemands tués par balles. On jugeait quil était inenvisageable dêtre sur les routes et nous sommes restés à Trediden jusquau matin du 15 juillet. Ce jour-là, avec quelques maquisards je suis allé jusquà un champ situé à une dizaine de km où des armes devaient être larguées. Jy ai rencontré un officier français, le Capitaine Labelle (Paul Lebel). Je lui ai soumis mon cas ; il ma proposé de continuer avec lui jusquà Laz doù il aviserait. Le largage na pas eu lieu, bien que lavion ait effectué des cercles au-dessus du lieu. Aucun feu navait été allumé et je doute quil ait pu voir nos torches. Jai rejoint Labelle dans sa voiture et on ma conduit jusquau Q.G des patriotes à Laz. Le matin du 16 juillet jai rencontré le Capitaine Bernard Knox, un officier américain commandant léquipe Jedburgh Giles. Après avoir écouté mon histoire, Knox a dit quil ferait appel à Londres pour demander des instructions me concernant, mais quentre-temps je pouvais lui être très utile. Je lui ai dit que lorsque jétais à Trediden, deux membres des Partisans de la Libération mavaient rendu visite pour me demander si je voulais transmettre un message en Angleterre. Jai dicté le message suivant qui devait être envoyé au Q.G de la R.C.A.F : « je me porte bien et suis avec des amis ». Emma est venue plus tard pour me dire quil avait été transmis. Parmi les visiteurs jai eu le chef du district des Partisans de la Libération qui ensuite a été emmené à Morlaix où il a été torturé et exécuté. La gestapo le soupçonnait depuis longtemps. Une des discussions que nous avons eues avec Pierre portait sur le piètre assortiment de leurs armes face à léquipement des Allemands. Ignorant quil existait une organisation qui fournissait des armes aux patriotes, javais prévu avec Pierre quon lui largue du matériel ; je proposais den informer les autorités en Angleterre dès mon retour. Jai dit tout cela à Knox et il a été très sympathique et a fait en sorte que tout se passe comme je lavais prévu. Pierre a eu son matériel. Jai fait partie de léquipe de Knox composée de lui-même, de Labelle, de lopérateur de transmission, le Sergeant Gordon Hugh Tack et de moi-même. On circulait toujours en groupe séparé dans le maquis ; on ne donnait pas dordres mais on suivait les conseils de Knox. Je me suis chargé du codage et du décodage des signaux et jai aidé les missions de reconnaissance en leur proposant des pistes datterrissage et des endroits pour le largage. En ce qui concerne les signaux qui nous parvenaient depuis Londres, ils étaient en Français quand je suis arrivé mais même si Knox et Labelle parlaient Français, ils avaient souvent du mal à les interpréter. Au bout dun moment on a demandé de les avoir en Anglais, comme ça trois dentre nous pouvaient participer à linterprétation. Cela sest un peu amélioré mais les difficultés persistaient car il était clair que la personne qui les transmettait depuis Londres était Française et quelle traduisait du Français en Anglais, ce qui posait problème. Jai assisté à plusieurs « comités de réception » du largage des armes et du matériel. Une fois des lumières et des feux ont été allumés et on a entendu un avion. Soudain il a piqué et des mitrailleuses nous ont tirés dessus ; cétait un Ju.88. Manifestement le pilote navait pas visé la position car contrairement à ce quon pensait, la gestapo nétait pas au courant de laffaire. Les Allemands faisaient leur possible pour écraser le Maquis et faisaient appel à la gestapo en uniforme et en civil, à 2 Divisions Para et aux équipages des sous-marins qui étaient en villégiature dans un château près de Chateuneuf du Faou (feuillet 13, W4373) (French Lambert Zone 1 vW4373) . Ce château bénéficiait dune vue imprenable sur la campagne à des km à la ronde et les Allemands lutilisaient comme tour dobservation. Pour éviter dêtre encerclés par les Allemands on devait changer constamment de position ; il était évident que ce château représentait un réel danger. On a souvent failli être capturés et quand les choses se sont envenimées, jai proposé de faire appel à la R.A.F pour soccuper du château .On a envoyé un signal. Le résultat a été excellent. Il me semble que 2 jours plus tard on a entendu un bombardement à proximité du château. On la vu à travers les jumelles. Le Maquis a envoyé une mission de reconnaissance en force pour constater le résultat. Deux ailes du château avaient été presque rasées. Lune delles était encore debout et elle était occupée par les Allemands. La patrouille de reconnaissance a attaqué en force, a tué 17 soldats et a fait quelques prisonniers de guerre. On a envoyé un autre signal à Londres pour les remercier et pour demander que lopération soit reconduite. Knox et un certain Major Colin Ogden Smith, qui a été tué au cours dune échauffourée avec les Allemands, (Le 29 juillet, après avoir été dénoncés, ils sont encerclés à la ferme de Kerbozec, à Querrien, puis tués au combat) connaissait le détail des nombreuses atrocités commises par les Allemands. A cause des conditions difficiles et du risque dêtre capturés par la gestapo, on a pensé que mon projet dévasion ne pouvait aboutir. On ma dit que le D Day la gestapo avait effectué des rafles considérables parmi les suspects, à tort ou à raison. Peu dentre eux avaient survécu aux arrestations. Ceci sappliquait aux zones côtières en particulier et au Finistère en général. La gestapo et les troupes étaient nerveuses et tiraient même sans être provoquées. La discipline dans le Maquis fut renforcée petit à petit par les chefs, dans le but de combiner les efforts plutôt que dinciter les Allemands à nous poursuivre pour avoir tué un ou deux de leurs hommes. Néanmoins, les Maquisards avaient tellement envie de tuer des Allemands quils avaient du mal à se contenir. Je suis resté avec Knox jusquau 5 août. A ce moment-là on a appris la percée des Américains. Quand jai pu me rendre à Brest en véhicule, jai demandé quon me transporte pour fuir en perçant les lignes allemandes. Il sest avéré quun certain S/Ldr Pyh Smith (S.A.S) (Smith PYHn Officier de liaison britannique) devait transmettre un message à un général américain Robert Walker Grow, (6th division blindée) et le 6 août on ma demandé de le rejoindre. On sest procuré une ambulance conduite par une fille, G. Willmann, section Auto Saintave 18 rue du 71 ème Régiment dInfanterie de Saint Brieuc (feuillet 7, S2404). Elle était extraordinairement courageuse et plus tard elle a ignoré les tirs dobus et les balles des snipers. On avait prévu de se rendre en véhicule jusquà un village en sapprochant au plus près des positions allemandes et de là, le S/Ldr et moi-même devions poursuivre à pieds. Aux environs de Plabennec on sest rendu compte que les Américains navaient pas avancé autant quon le pensait et le combat était si distendu que personne ne savait sil avait affaire à un ami ou à un ennemi. Le 6 ou 7 août on a fini par se trouver bloqués dans une colonne blindée américaine mais une crevaison nous a obligés à la quitter. On a mis lambulance tout près dune grange, on la camouflée et abandonnée au village à 2 miles au sud-ouest de Plabennec. Là, on a rencontré une partie dune colonne blindée américaine commandée par le Lt Rochester qui nous a raconté lhistoire de lambulance allemande. Il ma également dit que les Allemands avaient effectué une contre-offensive et il a suggéré que linfirmière et moi-même montions dans son véhicule blindé pour avancer. (le S/Ldr était parti la veille pour remplir sa mission). Quand nous avons atteint des troupes américaines, jai parlé à un colonel qui ma confirmé que les Allemands lui avaient coupé les moyens de communication. On est restés au Q.G du colonel jusquau soir du 7 ou 8 août où on nous a donné des places assises dans une colonne bien escortée de camions vides et dautres sont allés avec 700 prisonniers de guerre allemands. Le 9 août on a laissé Melle Willmann à Saint Brieuc et jai continué avec le convoi. Cétait bizarre dentendre les acclamations et les huées des villageois et des citadins massés sur notre passage. Je me suis rendu compte que les acclamations étaient destinées aux chauffeurs des véhicules et que les huées et les sifflets létaient aux prisonniers de guerre allemands. Après avoir fait du stop jai fini par rejoindre le A.E.A.F le 9 ou 10 août où on a vérifié mon identité. De là, on ma emmené au 2nd T.A.F où jai vu lAir Commander Geddes (Andrew James Wray Geddes) ainsi quun officier de Renseignements. On ma donné un laisser-passer et jai été envoyé au I.S.9 (W.E.A). Avant de quitter le 2nd T.A.F un officier ma interrogé ; il sest présenté comme étant lofficier de liaison entre De Gaulle et le Maquis. Il sintéressait à laspect politique du Maquis et à la réaction qui serait probablement la sienne vis-à-vis de la paix. |
Merci pour le dossier Escape evasion : Keith Janes - www.escapelines.com
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Nord American NA-91, Mustang Mk. Ia
représenté ici appartient au No 170 Squadron
RAF en 1943
Constructeur :
Nord American
Type :
Chasseur et chasseur-bombardier monoplace
Variantes :
Mise en vol le :
7 juillet 1940
Equipage :
1
Moteur :
Allison V-1710-39
Puissance :
1220 ch (909 kW)
Envergure :
11, 277 m
Longueur :
9, 83 m
Hauteur :
Poids à vide :
2,717 kg
En charge :
3915 kg
Vitesse maximale :
615 km/h
Plafond :
Rayon d'action :
Armement :
4 Cannons Hispano Mk.II de 20 mm
La première version du chasseur fourni en 150 exemplaires
à l'USAAF, furent nommés P-51. Initiallement
surnommé "Apache", ce surnom changera progressivement en
"Mustang". (La RAF commande en Lend Lease deal, les premiers
appareils, il sera nommé Mustang Mk Ia). Les 150 Mustang Mk
Ia, NA-91 serial number du FD 418 au FD 567.
Les Mustang Mk Ia, NA-91 étaient équipés avec quatre canon Hispano Mk II au lieu des six mitrailleuses de calibre 50.