Le 29 mai 1943

B-17F-65-BO - #42-29710

  "Hell Below "

Codé GL-W

 94th BG / 410

94 BG

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Voir tableau des pertes de la 8th Air Force
Voir tableau des pertes de la Luftwaffe

(Pilot) 1st Lt. Jack B. Workman. (POW).

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(CP) 2nd Lt. William H. Downey. (POW).

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(N) 2nd Lt. William A. Petruzzi. (KIA).

(Bdr) 2nd Lt. Oliver J. Carroll. (POW).

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(RO/TG) S/Sgt. Donald S. Webster. (POW).

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(TTG) T/Sgt. Edgar L. Stevenson. (POW).

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(BTG) Sgt. Franck R. Koch. (POW).

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(LWG) Sgt. Ernest G. Muir. (POW).

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(RWG) S/Sgt. Theodore G. Ferentinos. (KIA).

(TG) Sgt. Winston F. Lowe. (POW).

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HELL BELOWHELL BELOW

Superbe reproduction peinture de Bill Downey.

Pas de photos connues du "Hell Below'"

RAPPORT APRÈS AVION ABATTU

MACR 15139, Jean Paul Favrais - Traduction du rapport allemand :

3ème UNITÉ DE D.C.A N° 912 ALLEMANDE

 

Adversaire U.S.A. Alerte aérienne de 15h33 à 16h58, date : 29 mai 1943

Temps : Nuage 2/10, ensoleillé et clair, hauteur des nuages : 8000 mètres, visibilité : Claire

Nombre d'avions en approche : 1 passage en 3 groupes

Au total environ 60 appareils

Méthode d'approche : Passage retour d'un raid

Appareils annonçés : oui

Altitude de l'adversaire ( Direction,Vol, altitude. ) ?

Vol en profondeur . Direction 6-1 ( S------- N.NW.) Altitude 5000 mètres

5 à 6 appareils touchés se détachent de la formation et perdent de l'altitude en pénétrant dans la zone d'efficacité des 2 batteries

Situation lors de l'attaque.

Moyens d'attaque des bombardiers (heure, nombre de batteries, calibre.)

Résultats: (Personnes touchées, civils, militaires, dégats spécifiques).

CONFIRMATION

Dans l'après-midi du 29 mai 1943 nous avons observés venant du Sud une importante formation aérienne, un appareil se détacha et vira sur tribord et piqua sur le Mont-Joseph, 1'appareil perdait de l'altitude.

Dès que celui-ci fut à portée de la FlaK (D.C.A) situé sur la Montagne-Saint-Joseph, les tirs touchèrent l'appareil, si bien que le moteur droit intérieur prit feu peu de temps après 4 hommes sautèrent en parachute.

L'appareil vira et perdit encore de l'altitude gravement atteint par la D.C.A du Mont-Joseph car nous pûmes voir que les obus transperçait l'appareil.

L'appareil vira et descendit encore 2 fois en cercles.

La D.C.A le flingua jusqu'à ce qu'il s'écrase derrière le Mont-Joseph sa chute fut accompagnée d'un grand nuage de fumée.

Le 29 mai 1943 à l5 h 43 l'alerte a été donnée par l'unité de D.C.A. lourde N° 343. La batterie était prête au feu avec toutes ses sections à 15 h 44.

Je me trouvais personnellement prés de la 5ème. section prête au combat , et fut témoin du combat qui se préparait ,

A 16 h 14 venant du Sud après que 30 à 40 chasseurs ennemis aient survolés SAINT-MAL0 apparut une escadrille de 50 à 70 appareils. Elle fut immédiatement la cible de toutes les sections, et nous reconnûmes tous les gros Quadrimoteurs de bombardement U.S. de type BOEING FOTERESS II.

La formation volait à 5000 mètres dans la direction 5.-- N. ( 6.--- 1 )

Les batteries lourdes de la 343 ouvrirent immédiatement le feu en tir-groupé. Déjà les premières explosions, de l'avis unanime étaient en plein dans la formation. Un appareil montra tout de suite un nuage de fumée blanche.

Avec une excellente précision, les batteries continuèrent de tirer sur les appareils de la formation qui se rapprochaient les uns des autres et poursuivaient tout droit leur route, 2 à 3 minutes après sortirent de 4 à 5 appareils plutôt dans la partie gauche de la formation des nuages de fumée blanche.

Tous les appareils qui fumaient blanc restèrent encore dans la formation pendant 1 minute, et perdirent ensuite de l'altitude de plus en plus vite.

A proximité de l'escadrille formée de 3 groupes on ne voyait aucun de nos chasseurs. A cet instant ils attaquèrent eu se tenant sur le coté de la formation.

2 Appareils endommagés, qui perdaient de l'altitude, et qu'abandonnaient des membres de l'équipage.

Alors fut aussi attaquée (La forteress II) mentionnée dans le compte rendu de tir ) par un Fw 190, dans l'intervalle de temps que lui laissèrent les batteries lourdes pour tirer sur des cibles plus favorables, alors qu'elle n'était pas encore dans la zone des calibres : 3,7.

Nous n'avons aucun détail ni résultat.

Déjà pendant les tirs des chasseurs j'avais l'impression que l'équipage s'efforçait de reprendre en main l'appareil.

Après s'être cabré l'appareil se mit à décrire des cercles réguliers autour de la position des batteries. Comme il se présentait dans la zone d'atteinte des batteries 2 et 5 celles-ci ouvrirent le feu. La position de tir était très bonne dans les conditions de tir données, et l' appareil reçut plusieurs coups au but de la 2ème batterie.

Sous cette pression 4 membres de l'équipage sautèrent en parachute après que 3 autres membres aient déjà sautés à environ 5000 mètres dans les premiers moments qui suivirent les premiers impacts sur l'appareil et dont les points de chute se situèrent entre St. LUNAIRE et St. BRIAC. Tandis que les derniers aviateurs quittant l'appareil se retrouvèrent au sol entre St.MALO et St. SERVAN.

Malgré les efforts du reste de l'équipage (les 2 morts qui étaient probablement les pilotes) pour tenter de tenir l'appareil celui-ci s'enfonça en virant tout en tournant autour de la batterie N°5.

La batterie N°2 pouvait à chaque fois couvrir la moitié ouest de la boucle réussissant à plusieurs reprises à toucher la cible.

 


RAPPORT DE COMBAT SUITE

 

1) Date heure et Lieu de la chute: 29 mai 1943 à 16h24, à 3 km a l'Ouest de l'église de St. MÉLOIR des ONDES. Altitude entre 2000 & 2200 mt. 2 Quelle unité a abattu l'appareil : La 3ème Unité de D.C.A. légère

3)Type de l'appareil abattu : BOEING FORTERESS II

4) Nationalité de l'adversaire : U.S.A. N° série de l'appareil : 229710

5) Circonstance de la destruction : Touché par un tir du sol.

a) Flammes avec nuage de fumée noire, puis avec fumée claire

b) Détachement de morceaux d'appareil de pièces soufflées par l'explosion

c) Obligé d'atterrir (de ce coté-ci de la ligne de front en douceur ou de l'autre coté avec de la casse )

d) Tombé de l'autre coté du front abattu en flammes

c) Comment l'appareil a t il été touché ? ( Seulement lorsque l'on a pu observer l'impact )

a) De ce coté ou de l'autre du front ?

d) Perpendiculairement à l'horizontal, a pris feu avec un nuage de poussière et de fumée

c) Pas d'observation ... Pourquoi ??

7) Sort des passagers :.. (Morts sautés en parachute. Rien vu.) ? 2 Passagers morts carbonisés,7 ou 8 Passagers ont sautés en parachute,7 sont fait prisonniers.

8) Rapport de combat :

a) Jour de la chute: 29 mai 1943

b) Heure de la chute : 16h24.

c) Direction de la cible : (d'après le plan de vol)

Sud vers Nord ( 6 h - 12 h.) et 4 passages en cercles au dessus de la batterie 3/912

d) Emplacement de la batterie de la compagnie : (Coordonnées et détails sur carte ) Carte Française au 1/80000 secteur de DINAN

Position de la 2ème Compagnie. Position de la 5ème Compagnie

e) Méthode de tir : Avec viseur et appareil de réglage

f) Munitions: Coups de feu, 889 tirs avec obus, 61 avec obus incendiaires

g) Détails très précis sur la réaction de la cible lors de la chute ( bien observer l'exactitude des termes ) : L'appareil volant à 5000 mètres montre après les tirs des batteries lourdes une fumée blanche.

Perd de l'altitude et commence à virer, la fumée disparaît, vers 1900 mètres d'altitude, l'appareil se trouve alors dans la zone dangereuse de tir des batteries N°2 et N° 5 de la 3/912, reçoit plusieurs tirs lourds. A ce moment en sautent 4 membres de l'équipage, après que 2 autres aient déjà quittés l'avion lorsqu'il se trouvait encore à l'altitude de 5000 mètres.

Malgré les efforts du reste de l'équipage pour maintenir l'appareil celui-ci tourne en rond en perdant de l'altitude sous le feu répété de la 9ème batterie.

Les batteries réussissent à plusieurs reprises à le toucher ainsi la 2ème batterie à 16 h 20 place dans la cible (l'avion) 1/2 chargeur (10 obus), la 5ème batterie à 16 h 22 réussie à toucher l'avion avec un chargeur complet (20 obus). Lors d'un grand virage sur l'aile l'appareil qui est alors descendu à 150 ou 200 mètres échappe aux tirs et percute le sol horizontalement dans un nuage de poussière et de feu à 16h23, à l'Est de la position de la 5ème batterie de l'unité 3/912 l'avion est entièrement détruit 2 membres de l'équipage probablement les pilotes gisent carbonisés sous les débris.

h) Attribution de nos pilotes de chasse ( Description des attaques du nombre de chasseurs ) ??

1 Fw 190 attaque une fois après l'abandon de l'appareil par quelques membres de l'équipage l'appareil se trouve alors en sortie d'un grand virage sur l'aile à un attitude d'environ 5000 mètres.

i) Succès de la défense :

2 Appareils abattus par la batterie REMARQUES :

1) Incidents et pannes concernant les armes et l'équipement du fait de l'ennemi, autre??

2) Observations Spéciales :

A) 1 Appareil abattu à 3 km à l'Est de !a batterie 3/912 (8 hommes sautent en parachute de l'avion abattu )

B) 1 Appareil abattu à 20 km ( 3 km à l'Est du MONT-DOL ) 15 impacts

C) 1 autre appareil est tombé en mer à 5 km

D) 3 autres appareils montrent après détachement de la formation une forte fumée et une légère perte d'altitude.

 

RAPPORT

Cet après-midi je me tenais de 3 à 5 heures dans la rue au bassin Sud-Ouest de Saint Malo comme sentinelle de la pièce du barrage lourd. Une demi-heure avant la relève, est apparue venant du Sud une puissante formation de bombardiers ennemis. En s'approchant un appareil s'est détaché du groupe et a perdu de l'altitude, en virant il est tombé sous le feu nourri de la D.C.A. et le feu du bateau du bassin sud et j'ai pu observer facilement que le quadrimoteur a été touché sous le fuselage, et s'est écrasé à 2 km à l'Est d'ici.

Le 30 mai 1943.

ÉQUIPAGE DU BOMBARDIER U.S.

 

1) probablement mort dans l'appareil : le pilote : 1lt Workman Jack G.

2) sauté en parachute repris à Saint Briac le 29.05. 1943 à 17h : le Co-Pilote 2nd Lt Downey William A .

3) le deuxième mort : le navigateur, 2nd Lt Petruzzi William A.

4) sauté en parachute : le bombardier, 2nd Lt, Carroll Oliver, dans le Canal la Rance.

5) Sauté en parachute : l'enginer/Mit/TS, T/Sgt, Stevenson Edgar L, lieu inconnu.

6) Sauté à 1 Km au Nord de St. Malo (tombé à l'eau repêché est prisonnier) : radio S/Sgt, Webster Donald S, du coté de la grande plage.

7) Situation inconnue au bataillon, sauté ?? Pas trouvé dans l'appareil : tombé dans le Canal de la Rance. Mit/G, S/Sgt Ferentinos Theodore G, mort le 30 à l'hôpital de St Malo.

8) Sauté en parachute à 400 mètres de la batterie repris à 16 h 45 : Mit/D, Sgt Muir Ernest G.

9) Sauté en parachute : le mécanicien, Sgt Koch Franck R, prit près de St Lunaire.

10) Sauté en parachute : le Mit/Q, S/Sgt, Lowe Winston F, prit près de St Lunaire.

Tous les aviateurs ayant sautés en parachute se trouvaient le 30 mai 1943 aux mains de la Kommandantur à la B.A. de DINAN.

La liste des noms et les détails du N° de série " 229710 " ont été donnés par E.J. MUI R (Sergent)

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28 août 2008, voici les trois photos annexées dans la MACR, en vente la page au prix de $1.95 sur le site footnote.

Ayant ce MACR fourni en 2004 par Jean Paul Favrais, les photos sont bien dessus mais c'est une photocopie de phocopie, pratiquement illisibles.

Publication Number: M1380

Publication Title: Missing Air Crew Reports (MACRs) of the U.S. Army Air Forces, 1941-1948

Publisher: NARA

Year: 1943

Serial Number: 42-29710

Report Number: 15139

Location: Rennes, France

Site internet : footnote.

Le B 17 n° 42-29710, du 94 BG, "Hell Below," pilote le 1/Lt Workman, touché par la flak, la Forteresse Volante va s'abattre au lieu dit "les Douves, sur la commune de Saint-Méloir-des-Ondes.

 

Le Sgt Winston Lowe, apportera un récit à son retour de captivité, Winston racontera que avion tomba en mer, il confondera avec le 42-5858 du Lt L.D. Clark.

Le travail de recherche est de Mitch Hamic.

Comme vous le savez, j'ai communiqué avec le fils de sgt. Winston Lowe qui était à bord de ce B-17 quand les projectiles de flak ont touché l'avion. Le Sgt. Lowe a sauté en parachute à une altitude très élevée, mais une courroie de son parachute est restée accrochée à une certaine pièce de l'avion. Il est descendu avec l'avion vers le bas à et à une basse altitude(800 feet) finalement il a pu se libérer et il a plongé dans la Bay de Biscay !

Concernant le Sgt. Lowe : Il est en effet tombé dans l'eau. Ceci mène à deux informations contradictoires comme suit : le sgt. Lowe a censément sauté en parachute à une altitude élevée, mais est resté empêtré dans une partie de l'avion. Il est tombé de l'avion vers le bas et à basse altitude avant de devenir libre et se parachuter dans l'eau. Ceci implique que l'avion a pu également avoir heurté l'eau.

Le Sgt. Lowe raconte qu'il fut blessé, parachute et Mae West brûlé par de l'essence. Il fut repêché avec son compagnon par un bateau allemand.

Le 2nd le Lt Oliver Carroll était à bord du bombardier "Hell Below" . Il rapporte que le pilote venait de tourné le dos plein sud, quand il a conclu qu'il ne le ferait pas la traversée de la Manche. L'équipage a sauté en parachute à 17.000 pieds. Cette information suggère que le bombardier pourrait s'être brisé à l'intérieur des terres. Les vents poussaient censément les parachutiste vers la Manche ce jour.

 Le sgt. Lowe et le sgt. Gregory se sont exercés ensemble en tant qu'élément de l'équipage du lieutenant Merle Brown's dans le pueblo, le Colorado. Ils ont été réunis au Stalag 17B.

Sgt Lowe
S/SGT Winston Lowe, 6 fév 1943

Sgt Lowe
S/SGT Winston Lowe (devant) , lors d'un vol d'entrainement

S/SGT Willis Dow

© Profile Cédric Chevalier

Récit du S/Sgt, Webster Donald qui était au poste de radio/mitrailleur, le 29 mai 1943.

Courrier en réponse à Mitch Hamic le 25 juin 2004.

Comme nous revenions, nous avons subis des tirs de la flak et nous pourrions pas rester en l'air longtemps et subir une bataille avec sept combattants, avec certains Fw 190 et certains Me 109. Je rappelle Carroll sur l'interphone disant "ici ils viennent, sept d'entre eux ". De mon poste je visais avec mon calibre 50, à l'horizontal à droite et quand Stevenson a commencé la fusillade je commençais à tourner et tout d'un coup sept d'entre eux allais vers Steve et mon feu !

Mon oxygène et interphone était hors service et je n'entendais jamais l'ordre de se libérer. Dans l'intervalle, Ferentinos (mitrailleur de sabord gauche) était allongé sur son dos avec un obus de 20 mm de flak sortant de sa cuisse droite supérieure.

J'essayais d'attacher un certain fil lâche autour de sa jambe pour arrêter le sang. Pendant ce temps, Koch vint en haut de sa tourelle de boule et nous traînions Ted F à la porte, lui mettre son parachute et le pousser dehors.

Olliver Carroll, (Bombardier) était à côté lui dans le Canal quand les allemands les cueillaient, Ted mourait ultérieurement d'une perte de sang trop importante dans un hôpital Français. (hôpital de St Malo, malgré une transfusion sanguine avec l'un de ses camarades).

Dans l'intervalle, après avoir poussé Ted dehors, j'allais par devant et dans ma pièce de radio, à travers la baie de bombe (les portes de la soute à étaient ouvertes) pour aller chercher Jack Workman, (Pilote) et Bill Downey (copilote) et ils étaient déjà partis. Je supposais que Pat Pattruzzi, le navigateur, avait également sauté. C'est le jour d'après que l'on m'a indiqué qu'il avait essayé de partager son descendeur, Pat (Pat avait oublié son descendeur et il a refusé l'offre du pilote pour retourner avec lui).

De nouveau sur le chemin vers la porte de fuselage, je me suis arrêté dans ma pièce de radio pour accrocher mon descendeur, et tout d'un coup, un obus de 20 mm explosais près de mon visage, certains éclats allaient entre mes yeux, la partie supérieur de mon oreille gauche, une partie de la main gauche, et quelques morceaux dans le cuir chevelu. Je senti et vu le sang descendant en bas mon visage, mais j'ai su et senti que tout cela n'était pas sérieux.

 Edgar StevensonSgt. Edgar. Stevenson,

Quand j'étais de nouveau à la porte de sortie, j'ai vu que Lowe était accroché. Il était un type grand (6'3 et plus de 200 livres). Je l'ai poussé dans le dos et il est devenu libre, il a sauté en parachute.

Maintenant j'étais vraiment seul excepté Pattruzzi, le navigateur, qui était mort et je ne l'ai su que plus tard quand Carroll me l'a indiqué.

Par un manque oxygène, je suis tombé à genoux, tout d'un coup le troisième moteur en feu est tombé en dessous de moi. J'enroulais mon corps pour plonger dehors, mais avant de sortir dehors, ma tête heurtait une sangle de descendeur, me fracturant trois vertèbres.

Je n'ai jamais senti tant de douleur dans ma vie que ce jour là !

Un avion, un 109 est venu vers moi et j'ai pensé que sûr il allait me finir, ainsi j'ai commencé à le saluer, à plusieurs reprises. Il a ralenti, a volé près de moi vers ma gauche, ouvert sa fenêtre et m'a donné un grand salut !

Descendant au-dessus d'une plage un petit nord de Cherbourg, (St Malo !). Je pouvais entendre les zip, zip, zip des balles passant près de moi, ainsi j'ai renversé le descendeur pensant tombé en bas le plus vite possible, afin d'éviter le feu du sol.

Alors j'ai secoué le descendeur et s'il regonflé réellement. Tellement alors que je fut éloigné du rivage au-dessus de la Manche, et je regardais vers le bas alors je flottais au-dessus du Canal, je me décrochais, et lâchais comme du haut du Empire State Building, j'ai abordé les pieds les premiers et allait en bas, en bas, en bas, mais réapparu enfin, ouvert ma Mae Ouest, et nager comme "dog paddle" vers le rivage à cause de mon dos cassé.

Un Me 109 est venu directement vers moi en bas (peut-être la même). J'ai essayé de rester sous l'eau, mais ma Mae West m'a gardé sur le dessus.

J'essayais de faire demi-tour, parce que un navire et son équipage Allemand apparaissait. J'ai essayé de nager loin d'eux. Un officier allemand de la marine m'a visé avec un pistolet, "en criant halte, halte."

Ils ont jeté une bouée vers moi et m'ont transporté vers le haut, m'ont donné un verre de schnaps, une tasse de café, mis dans une chambre, ont enlevé tous les vêtements de vol, ont jeté des couvertures au-dessus de moi, et ont entrepris de me frotter. Le choc de l'eau froide que je devine parce que je tremblais tellement. Ils m'ont donné une paire de pantalon blanc de marine et une veste bleue et un docteur de marine a tapé sur ma poitrine et mon dos et enlevés quelques éclats de 20 mm sur mon visage et de ma tête. Oh oui, ils ont dit que "pour vous plus de guerre."

 

lls m'ont ramené vers le rivage dans un petit bateau, et l'armée a succédé. Marché en bas de la petite rue principale au bout d'un fusil armé d'une baïonnette à un bâtiment avec beaucoup d'autres aviateurs.

Après un moment, nous avons descendu des escaliers à un camion d'attente (j'ai dû être aidé). Le camion était plein de nos parachutes ouverts. Ils sont allés environ 50 milles à un bâtiment de l'air et nous ont alimentés et nous ont tenus pendant deux jours. Je ne pouvais pas marcher et ai eu une couchette inférieure. Nous pouvions entendre les bombardiers et observer les pilotes allemands décoller.

 

Prochain arrêt par le train au Dulag Luft à Francfort, en Allemagne, le centre d'interrogation pour tous aviateurs alliés. Quand je me suis retrouvé dans une cellule il y eu un coup sur le mur et quelqu'un disait, "c'est Sgt. Wood de Missouri ; ne leur dite rien et vous serrez dehors dans peu de jours. "je m'amusais avec eux mais je ne leur disait rien pour obtenir une sortie dans les deux jours. A un point, qu'ils me disaient que j'étais un espion, aucun dog tags, que des vêtements civils (que la Marine Allemande n'avait donné !) et qu'ils allaient m'envoyer à la Gestapo le lendemain matin; me disaient ils pas.

Prochain arrêt, Stalag 17A à Mooseburg près de Munich en Bavière. Nous étions 179 aviateurs et en quatre mois à partir du début juin jusqu'au mois de septembre 1943, nous sommes arrivés à plus de 1500 et n'avons plus eu de pièce pour nous loger.

 

 

crew pow

Stalag 17A Mooseburg

Quelques aviateurs de différents équipages : Dont Charles Gregory du "Man O War"

 

 

Quand ils nous emmenais au camp des prisonniers de guerre italiens ils nous ont transportés dans des wagons couvert au Stalag 17B (rappelez-vous le film). Dans un autre camp international, des Russes, Français, des anglais et Indiens dans l'uniforme britannique, des Canadiens, etc... Nous sommes devenus 4.250 prisonniers de guerre et alors les nouveaux tombés sont allés à Stalag 4A et ils sont devenus 10.000, ce que quelqu'un m'a indiqué.

En avril 1945, nous avons marchés vers l'ouest avec neuf groupes de 500. Nous avons dormi au bord de la route et beaucoup sont tombés malades ; dysenterie et froid, les pieds gelés, aucune nourriture dans l'estomac, etc...

Le deuxième jour dehors, nous sommes partis au crépuscule, avons trouvés une ferme amicale, frappé et quelqu'un dit, "Wie heist du?" Ma réponse était, "American Kriegsgefaniston!" Je dit, "Was Wollen Sie?" Ma réponse, "Ich bin sehr kalt und hunger." La réponse était toujours nuit après nuit, dans chaque ferme et chaque maison, "Kommen Sie In" ou "herin enter."

Pendant 18 nuits ils m'ont toujours alimenté, m'ont permis de me nettoyer, m'ont donné un lit, m'ont réveillé de bonne heure le matin, avions le petit déjeuner, donner de la nourriture et Steve m'a rejoint dans la marche. J'ai réellement prit du poids pendant notre marche !

 

Au bout de notre marche nous avons été mis dans une belle forêt à côté de ville natale de Hitler, Braunau en Autriche, on nous a donné deux coupe-coupe, des scies et deux haches pour établir un abri !

Le jour suivant ils ont commencés à creuser des fossés pour des latrine, ainsi j'ai décidé encore de partir et ai marché près de deux gardes allemands (grand Franz et petit Franz) et leur ai dit ne pas tirer (nicht shootzen) et ce je serait en arrière "morgan frie" (à heure du matin).

J'ai vu une ferme pendant que je quittais les bois mais il y avait des soldats allemands, ainsi je suis retourné dans les bois et allé plus à l'ouest.

J'ai trouvé une ferme plus amicale avec des vieux grand-parents et leur petite-fille blonde et une aide Polonnaise de 20 ans.

J'ai été élevé dans une ferme dans le Maine, j'ai ainsi trait des vaches, les ai nettoyés, pour ma subsistance. Et ils ont tous pensés que les Américains étaient des bandits de Chicago et ont été étonnés que je pouvais traire des vaches !

 

Après près 10 jours, je décidais retourner voir ce qui se passait sur la route et trouvait une jeep Américaine avec sa mitrailleuse de cal 50.

Et 2 G.I.s étaient assis dessus, ils couvraient les deux côtés des bois et j'ai ainsi constaté que 13th Division de tanks Blindée de Patton nous avaient libéré!

Je trouvais Steve et demandé s'il voulait attraper certains Allemands. Les gardes avaient empilé leurs fusils et ont fait la queue avec leurs mains sur leurs têtes.

Steve et moi allions à la ferme où l'activité Allemande y était ; à mi-chemin au-dessus d'un champ ouvert, nous avons tiré un coup de feu en l'air et agité un drapeau blanc.

Nous sommes alors allés de ferme en ferme, frappions sur les très grandes portes, et l'agriculteur nous ouvert. Nous sommes entré et avons trouvé 102 soldats allemands tous assis autour de la grange ; toutes leurs armes cachées dans deux chariots. Nous avons compté les Allemands et les emmenés dans le bois. L'agriculteur nous disait qu'il remonterait en haut avec ses chevaux et prendrait les deux charges de chariot d'armes à feu et grenades, etc., et les remettraient aux Américains.

Après être monté autour et sur les tanks, avoir eu du poulet et de la crême glacée au C.P du camion-citerne. Moi et tous les autres ont été par la suite camionnés au Camp Lucky Strike sur la côte française près du Harve.

Après nous avons eus plus de nourriture et des examens médicaux, je suis allé à Paris pour trois jours et suis resté un mois ; nous sommes allés de nouveau au Camp Lucky Strike et avons trouvés seulement un champ.

Ainsi Steve et moi avons attrapé un bateau pour la liberté et deux semaines plus tard nous avons atteint les routes de Hampton en Virginie, après un mois de congé à la maison, nous avons été déchargé à Atlantic City.

Vous pourriez dire que c'est une bonne partie d'une histoire d'un aviateur ! Quand j'ai commencé à répondre à votre lettre, je n'a jamais pensé que ce serait 21 (presque) pages ; l'histoire a juste continué et ainsi aller indéfiniment.

Don Webster

 

 

 

 

Derrière : D. S. Webster - Edgar. Stevenson - S. Stidham - Garland Strang - E. Muir

Devant : Jack Workman - Bill Downey - William. Petruzzi -Oliver Caroll

Manque : Ted. Ferintinos - Koch Franck

 

 

Pilot :

Jack Workman, de S.C., mort en 1975.

Co-Pilot :

Bill Downey, de Sacramento, Calif., mort en 2001.

Navigator :

William. Petruzzi - Ohio; mort au combat le 29 mai 1943.

Bombardier :

O.J. Carroll - de Rancho Cordova, CO.; mort en 2004

Engineer TT :

Edgar. Stevenson, Springfield, Ohio, mort en 1999.

Radio :

D. S. Webster - Maine - demeure en Floride.

Ball Turret :

Scoth. Stidham - Oregon - mort le 29 mai 1943.; a sauté sur une mine sur une plage en angleterre. Remplacé par le Sgt Koch Franck.

Tail Gunner :

Garland Strang - Bangor, Maine - mort le 29 mai 1943.; a sauté sur une mine sur une plage en angleterre. Remplacé par le S/Sgt Lowe Winston F. Mort en 1955.

Left Waist Gunner :

E. Muir - West Va. - mort en 1980.

Right Waist Gunner :

Ted. Ferintinos - mort au combat le 30 mai 1943.