Armstrong Whitworth AW 41, Albemarle P1501, du 296
squadron, perdu la nuit du 8 au 9 août 1944, lors
d'une mission Mark 17, SOE parachutage (DZ : 47,00,00 N
00,40,39 E), qui correspond à : La
Cornière, à environ 5 km au nord ouest de
Descartes, en Indre et Loire.
Décollage à 22h05 du terrain de
Brize-Norton. Pilote : W/O. Stenning. 6 containers à
parachuter. Il y avait plusieurs Albemarle en mission cette
nuit là mais seul un a été perdu, celui
pour Mark 17. Ce terrain a reçu 3 avions, 1 Albemarle
et 2 Stirling qui ont largué 49 containers et 6
paquets. SOE Mission DZ 47.00.14N, 50.40.39E.
4 Abermale. Mission SAS, DZ : 48,19,05 N
03,14,30 W. Qui correspond à : Kerguiniou,
Trémargat, France.
Abemarle II, V1646, pilote F/O. A. McK. Fraser.
Abemarle VI, V1785, pilote F/Sgt. N. Buttler.
Abemarle I, P1432, pilote S/Ldr. R.W. Jamerson.
Itinéraire plus au moins précis du
passage de l'Albemarle, poursuivi par son "chasseur"
L'avion à été vu passer au dessus
du bourg du Val d'Izé, venant du nord vers le sud,
obliquant plein ouest. Le Sergeant Ralph COWHAM a sans doute
évacué l'appareil en passant au dessus de la
prairie. Quelques coups de feu, l'avion est passé
juste au dessus de la ferme de M. Poirier.
Se dirigeant droit vers les bâtiments de la
ferme de la "Hurie", dont les locataires étaient
à l'époque M. & Mme Bottier. L'avion en
feu a frôlé l'angle d'un bâtiment et un
arbre, le brûlant au passage, tellement il
était bas à ce moment là. Avant de
finir sa course une soixantaine de mètres plus bas
dans la prairie de la "Hurie".
Aucune revendication de la chasse de nuit allemande
pour la nuit du 8 au 9 août.
Par contre un DO 217 va être revendiqué
par un équipage de Mosquito en patrouille le long des
côtes de Saint Malo. Le Mosquito va voler plus au sud,
une première attaque sur le "DO 217" va être
enregistré à 1h du matin dans la région
de Rennes. Une deuxième à 1h12 à 10
miles(16 km) à l'est de sa première
revendication.
Aucune perte de DO 217 connue pour ce jour. Sans doute
il y a eu une méprise, un DO 217 et un Albemarle,
avions d'apparence similaire.
L'Albemarle touché à mort sous les coups
de son poursuivant va exploser au sol avec son chargement
d'armes et munitions dans une prairie au lieu dit "La Hurie"
sur la commune du Val D'Izé.
Après la terrible explosion de l'avion, des
débris de l'Albemarle il y aura seulement deux
cercueils, dont celui du corps de l'aviateur retrouvé
dans le champ. Aucun des cinq membres de l'équipage
vont pouvoir être identifiés.
Ce crash fut un mystère pendant de nombreuses
années, beaucoup de témoins de l'époque
ayant disparus.
D'après les souvenirs locaux, il était
question d'un avion en bois, chargé d'armes et de
munitions. Aviateurs américains, canadiens ou
anglais. Le lendemain du crash des funérailles eurent
lieu dans la commune du Val d'Izé, deux ou trois
cercueils selon les souvenirs.
Pas de trace dans le cimetière local, pas
d'écrit, la commune fut libérée le 3
août 44. Les corps furent relevés par les
troupes américaines.
Un rapport de la gendarmerie indique : dans la nuit du
8 au 9 août 1944, vers 00h30 un avion anglais a
explosé dans une prairie de la ferme de la "Hurie"
sur le territoire de la commune du Val d'Izé, deux ou
trois corps dans les restes de l'avion. Il est tombé
durant un combat avec des chasseurs allemands.
Une seul témoignage capital qui a
survécu au temps, un des corps des aviateurs fut
retrouvé dans la prairie jouxtant les restes de
l'avion, à environ une centaine de mètres de
celle ci.
Un corps retrouvé sans parachute. L'aviateur
avait ses papiers sur lui, mais plus aucun témoin
pouvant nous fournir son nom. D'après les
informations, l'homme en question avait quitter son avion en
plein vol.
L'avion de transport a néanmoins parcouru
encore plusieurs centaines de mètres de vol, M.
Poirier se souvient très bien, l'avion est
passé juste au dessus de notre maison.
Quelques tirs, soudain une grande lumière,
comme en plein jour. Quelques secondes plus tard, une grande
explosion. M. Poirier raconte, il a glissé jusqu'au
milieu de la pré. L'avion en feu chargé
d'armes et de munitions a instantanément
explosé.
Creusant un profond cratère, les corps des
malheureux aviateurs périrent dans l'explosion de
leur avion.
60 ans après, sur le terrain, seulement deux ou
trois coups de pelles, quelques pièces bien
spécifiques vont refaire surface. Sur les
pièces une série de chiffres et de lettres.
Nous offrant ainsi des pistes sérieuses pour son
identification. Les photos sont déposées sur
le web, une réponse arrive sans tarder, les
pièces correspondent Armstrong Whitworth AW 41,
Albemarle. Un aviateur du nom du Sergeant Ralph COWHAM
repose au cimetière Britannique de Bayeux. Il est un
membre du 296 squadron, inhumé à la date du 9
août 1944.
L'Albemarle P1501 est donné perdu le 9
août 1944 dans la région de Périgueux,
les cinq autres membres de l'équipage étant
tous commémorés sur le mur des disparus
à Runnymede.
Les restes des six membres de l'équipage vont
être inhumés provisoirement après le 9
août 44, au cimetière de Saint James en
Normandie par les soldats américains.
Rapport Personnel de Combat
En provenance de : 142 Wing, France
Destinataires : AELF (2) 85 Grotto (2)- 21 HD
Sector 9th 4F, 9th ADO, etc
Le F/O Smith a décollé du
terrain A-8 (Picauville) à 0h47 le 8
août à bord dune patrouille
Beach-Head sous la direction de Bedlam. (La station
de la RAF Beachy Head de la Royal Air Force (RAF)
était une station radar et l'un des nombreux
porte-Accueil des stations radar-Bas, étant
situé près de Beachy Head et
Eastbourne dans le Sussex, en Angleterre). Il a
été radioguidé en direction de
Saint Malo et ensuite il a été
relayé par Tailcoat qui la
radioguidé vers le sud et qui lui a dit
quil était guidé en direction
de Trade qui se trouvait au sud à 7000
pieds.
Le F/O poursuit :
Jai continué dans cette
direction jusquà ce quon me dise
quun avion ennemi se dirigeait de gauche
à droite en volant vers louest. Mon
navigateur a établi un contact à une
portée/ distance de 2 miles et demi (3218.7
m), 7 heures. Jai perdu de laltitude et
me suis dirigé vers lobjectif, en
réduisant la distance et jai pu voir
quelque chose à 4000 pieds (121.92 m), 2
heures, 20° au-dessus. Je me suis
rapproché sur la gauche, un peu en-dessous
de lobjectif ; jai identifié
à une distance de 100 yards un DO 217.
Lavion ennemi a tourné sur la droite
et a ouvert le feu depuis sa tourelle
supérieure en me manquant de peu, au-dessus
et au-dessous. Jai effectué un tir
court et jai vu des impacts sur le fuselage.
Lavion ennemi sest mis à
descendre et jai suivi, en effectuant un
deuxième tir et en constatant davantage
dimpacts. Lavion ennemi a
continué à descendre et a fini par
sembraser. Je lai vu
sécraser et exploser dans la
région de Rennes.
Mon navigateur sest branché sur
Beacons afin dessayer de préciser la
position mais il sest rendu compte quil
se trouvait hors de portée dun
quelconque Beacon (RAF Danby Beacon Radar Station).
En se remettant immédiatement sur A.I on a
pu établir un contact, à une distance
de ¾ miles, 10h, 15° en traversant de
gauche à droite. Presque aussitôt une
« image » est apparue. Je me suis
stabilisé à 600 pieds, jai
identifié lavion ennemi comme
étant un DO 217, ce qui a été
confirmé par mon navigateur à
laide de lunettes de vision nocturne ;
jai tiré par deux fois à 600
pieds, pile à larrière et
jai vu des impacts sur le fuselage. Jai
traversé sur la droite de lavion
ennemi alors quil effectuait une
légère plongée ; je me suis
rapproché et jai effectué un
autre tir à une distance de 100 yards avec
un angle de 60°. De la fumée
séchappait de lavion ennemi.
Jai tourné, lai vu se crasher et
exploser à environ 10 miles à
lest de la première cible. Jai
ensuite continué ma patrouille sans
incidents ; jai atterri à A8 à
3h25 et déclare avoir détruit 2
Dorniers 217.
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LES PIÈCES
RETROUVÉES SUR LES LIEUX DU CRASH
VONT PERMETTRE
L'IDENTIFICATION DE L'AVION EN AVRIL
2003
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AT 30471
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MK III A ?? A 349
AT 30471
Système de largage pour containers
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AW 7860 (Armstrong
Whitworth)
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AW 9823 - G? 4892
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Pièce sur les containers (4) "C"
manque la partie de la poignée
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Les restes de munitions de calibre 7,7
mm, avec un morceau d'un chargeur.
Les restes d'un fusil-mitrailleur britannique
"BREN"
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Les restes de deux
Lee-Enfield
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