À LA MÉMOIRE DES AVIATEURS

Pilote, Wing Commander IVINS, DONALD VERNON

Navigateur, Warrant Officer DALY, WILLIAM PATRICK

Mosquito NF Mk.II DZ712

Tombés à Tramain le 17 mai 1943

No. 151 Squadron RAF

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Photo d'un Mosquito du 151 Sqdn en vol

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Donald Vernon Ivins

Donald Vernon Ivins est né le 2 octobre 1906 à Newport South Wales. Il fait ses études à L'High Sckool de Cardiff.

Il entre en 1926 dans la R.A.F. Il travaille à Heliospolis où il est pilote sur Bristol Fighter.

Accident Londres

En 1929, le Flying Officer Ivins est victime d'un accident, grièvement blessé lors d'un atterrissage sur l'aérodrome Henlow à Londres.

Le pilote, le Flying Officer H. V. Forbes trouve la mort à bord de leur Bristol Fighter.

En février 1931, le Flying Officer Ivins est victime est forcé d'atterrir près de Granville, mauvaises conditions météo.

accident
Comme il se doit, Donald Vernon a la passion pour l'aviation, il achète un vieux Bristol Fighter avec lequel il participe à des courses aéronautiques Liverpool/ Blackpool & Blackpool/Liverpool.

 

Annie WalstDonald Ivins

Il s'installe à Blackpool où il se marie avec Annie Walst.

En 1936 nait un fils David. En 1938, une fille Carolyn.

 

En 1938 il obtient la promotion de Squadron Leader. En 1942 il part en formation aux États Unis pour apprendre les techniques de la chasse de nuit. Le 4 avril 1943 il obient le grade de Wing Commander. Il est basé à Colerme, Wiltshire sud-ouest de l'Angleterre.

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Wing Commander Pilote. IVINS, DONALD VERNON

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Départ de la base de Colerne située dans le Wiltshire. (Sud-ouest de l'Angleterre). L'équipage du Mosquito NF Mk.II DZ712, était en mission de nuit Ranger dans la région de Laval, dite "targets of opportunity", "cibles à l'opportunité".

 

Témoignages sur la chute du Mosquito II DZ712, au bois de la Haie en Tramain dans la nuit du 17 au 18 mai 1943.

Témoignages récoltés par M. David Ivins, fils en 1994.

 

M. Raymond P, le "Clos Baron" en Tramain, alors âgé de 13-14 ans à l'époque : Y venaient mitrailler toutes les nuits les trains qui passaient.

Y faisaient du rase-mottes et les Allemands sont venus s'installer avec des batteries. Le soir qui sont venus, ils ont tiré dessus et puis y en a un qui est tombé. L'avion a rasé la maison de la ferme, il a arraché deux ou trois arbres, puis il est tombé dans un champ de trèfle et puis il a explosé, tout a grillé. Tout le trèfle a grillé et puis eux étaient calcinés. Le lendemain matin, je suis allé voir. Et dans l'après-midi, ils sont venus les emmener. Ils ont amené deux cercueils. Un cercueil était porté par des Français et l'autre par des Allemands et ils les ont emmenés sur la côte. (Dinard).

M. David Ivins : Il est mort immédiatement ?

M. Raymond P : Oui, oui, oui, ils étaient calcinés, ils étaient brûlés. Ils n'ont pas eu le temps de souffrir. Les Allemands ont même posé le cercueil parce qu'il y avait un ruisseau, pour passer ils l'ont posé dessus. Mais le Français qui était là qui dirigeait ça leur a dit : "Vous allez le laver, le nettoyer tout de suite, parce que moi je vais pas l'emmener comme ça". Ils ont quand même rendu les honneurs, les Allemands. Ils ont tiré en l'air pour rendre les honneurs.

 

M. David Ivins : A quelle dans la nuit ?

M. Raymond P : Peut être 11h, minuit. C'était dans ces heures là que le train passait.

Il était déjà enflammé quand il est passé au dessus de cette maison, il perdait déjà de l'altitude. Les Allemands étaient là, de travers. Et le jour, pour ne pas se faire voir, ils allaient derrière les arbres se cacher. Et là ils avaient branché le téléphone pour savoir si des avions étaient annoncés.

Je crois qu'il y a eu des Allemands de blessé, parce qu'il parait que les ambulances sont arrivées et qu'il y en avait qui hurlaient par là, des Allemands. Y a dû y en avoir de blessé ou de tué. (Rien dans les registres du cimetière de Dinard ou de Huisnes sur Mer pour des tués.)

Tout était brûlé. Et eux, ils étaient cramés aussi. Il ne restait presque plus de jambes. Quand ils l'ont mis dans le cercueil, ils ont mis un produit dessus. Et puis là, ils ont rendu les honneurs, ils ont tiré en l'air. Ils étaient bien une vingtaine, 20 ou 25 ou 30. Ils avaient beaucoup de batteries d'installées. Un coup c'était içi, un coup c'était là, mais souvent c'était là. Les Allemands leur avaient dit : "Ce soir, vous allez partir de votre maison parce que ce soir il va se passer quelque chose".

M. Jean B, témoin du crash : Ça c'est passé vers 11h30. Il faisait pas bon alentour parce que ça pétait. On avait des Allemands partout dans les champs là. Le terrain n'était pas comme il est au jour actuel. Ils avaient fait de petites tranchées pour se camoufler. Ça y allait. Les bêtes dans l'écurie beuglaient. Ils tiraient sur l'avion. Il était venu mitrailler le train. Ils venaient souvent mitrailler ici parce que c'était dégagé, y avait pas d'arbres. Heureusement, l'avion n'a pas attrapé le bout de la maison. On aurait été tous morts là-dedans. On n'osait pas sortir tellement que l'avion, les obus, des cartouches, tout. Incroyable comment ça pétait. On aurait dit que ça tirait tout le temps.

M. Raymond P : Il y a dû avoir des Allemands de blessé aussi.

M. Jean B : Oui , oui, oui, ils se sont fait secouer. Sûrement qu'ils avaient attrapé. C'était pas marrant. Quand on a été voir l'avion où c'est qu'il avait attrapé tous les arbres. Il avait attrapé cinq chênes, mais en haut. Il avait abattu cinq ou six pommiers, déracinés. Tout était grillé tout autour. Ils sont restés une quinzaine de jours. Tant que l'avion n'aurait pas été tout déblayé. On ne trouve plus rien maintenant. Au début qu'on labourait, on trouvait toujours quelque chose. C'était enfoui dans la terre, des cartouches ou des débris de l'avion. L'avion était totalement déchiqueté. Ils n'ont pas souffert. Ceux qui étaient là à garder l'avion c'étaient des anciens. Y avait trois gars à garder, c'étaient des vieux. Ils venaient chez nous faire un tour. Ils nous faisaient comprendre : "On ne devrait plus être là".

 

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Merci à Jean Michel Martin pour la collecte des témoignages et plan à Tramain.

Navigateur, Warrant Officer DALY, WILLIAM PATRICK
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Le Warrant Officer William Patrick Daly, est né le 6 novembre 1911 à Poplar, un quartier Est de Londres.

Ses parents sont Patrick et Elizabeth Rose Daly, William Patrick avait deux soeurs Lily et Ruby qui est décédée en 2006.

Pendant plusieurs années, William Patrick a vécu avec sa famille rue Tetley à Poplar, il fit ses études à l'école de son quartier.

Son intérêt principal dans ses études, furent la chimie, études qui lui permirent d'exercer son premier emploi, pendant une courte période. Il a occupé plusieurs emplois, comme étalagiste dans les boutiques de tailleurs à Londres, où il resta jusqu'en 1939.

Pendant ce temps (le 26 mars, 1933) il s'est marié à Janet Elizabeth (Jean) Grice, une vendeuse. Ils ont eus deux filles, Pauline et Stella.

Sa sœur Lily disait qu'il a toujours été "un acharné des roues", il avait une moto (il a subit un grave accident et il a été hospitalisé), puis il a eu une voiture. Cet amour des véhicules a entraîné en lui le désir de rentré dans la RAF, la Volunteer Reserve, et faire du bénévolat pour la RAF, au moment du déclenchement de la 2ème Guerre mondiale.

Il a eu une formation en Écosse comme navigateur, puis il est devenu un membre du 151 Squadron.

Le 17 mai 1943, lui et son pilote (Le Wing Cdr. Ivins DV) ont été abattus et tués au Bois de la Haie en Bretagne, lors d'une attaque d'un train allemand. Ils sont tous les deux inhumés dans le cimetière de Dinard.

Pauline Daly Cramp.

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Warrant Officer Nav./W.Op. DALY, WILLIAM PATRICK