La Chapelle-Launay "La prée de Mareille" Codé UX-K |
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Sergeant (Pilot). MILLER FRANK HENRY. (Evadé). |
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Sergeant (Obs.). INGRAM NORMAN JOSEPH. (Evadé). |
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Sergeant (Air Gnr.). WHITEMAN WILLIAM ERIC. (Evadé). |
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13 Blenheim Mk. IV décollent de la RAF Portreath (Cornwall), pour des opérations, à 08h07 et la fin de la mission est donnée pour 21h25. 8 de ces Blenheim, ont été employés pour effectuer une expédition d'attaque dans le port de Saint Nazaire. le Blenheim Mk. IV T2437 du P/O Fairbairn est revenu avec sa tourelle hors service, le Sgt. Starr a fait demi-tour en raison de problèmes de moteur. Le Sgt. Crew a attaqué un navire de 2000 tonnes et un coup direct a été observé. La machine, le Blenheim 6224 du P/O Banafy a été frappée en tuant l'observateur, le P/O Chadwick John Messiter, et en rendant tous les contrôles de bombardement et du système hydrologique hors service. Le P/O Banafy est retourné à St Eval et il s'est écrasé avec ses bombes amorcées. Le copilote Duggan-Smith a attaqué un cargo de 1 200 tonnes et un coup direct aurait été observé, mais sa machine a été touchée par le flak, blessant le F/O, Duggan-Smith dans le pied, et l'observateur, le Sgt. Liwellyn au visage et le corps. Le S/Ldr. Hunt a attaqué un pétrolier de 3000 tonnes dans le bassin, mais les résultats n'ont pas été observés. Deux équipages ; celui du W/Cdr. King, Blenheim Mk. IV V5824, avec le Sgt. Johnson et le Sgt. Owen ; celui du Sgt. Miller, Blenheim Mk. IV V5997, avec le Sgt. Ingham et le Sgt. Whiterman ne sont pas revenu de ces opérations.
La base sous-marine (CC55) de Saint Nazaire est attaquée, un transport de troupe de 12 000 tonnes environ (en construction) qui est atteint par des bombes de de 250 ib S.A.P. Un pétrolier de 3000 tonnes au bassin n°5, non touché, par contre des incendies se déclarent sur le quai. Un navire à vapeur d'environ de 2000 tonnes au large. Un appareil ne peut assurer la mission en raison d'ennuis d'armement, un second pour pannes moteurs. Un appareil atteint la zone de la cible mais ne peut bombarder. La flak est très importante. Trois appareils du 82 th squadron sont perdus dont un au retour à la RAF Coltishall. North-Nord-Est de Norwich, situé dans le comté de Norfolk. Roland Bohn donne le 107 th squadron dans la mission sur St Nazaire, mais le document de l'ORB ne donne que cette mission sur l'Ile d'Heligoland ?
Le squadron n°107, a effectué un raid de formation d'un jour sur Heligoland et douze avions ont décollé, mais deux d'entre eux ont été incapables de mener leur mission en raison de problèmes de moteur et sont retournés à leur base. Le reste, commandé par S/Ldr. Simmons, à la tête de la formation, et le P/O. Jones, le Sgt. Howel, le Sgt. Dorney, le Sgt. Walker, le F/Sgt. Ralston, le P/O. Loughlin, le Sgt. Bristow, le Sgt Williams et le Sgt Charney ont attaqué l'île. L'île a été attaquée en approchant la cible à partir du niveau de la mer et des bombardements à partir de la ligne de front. En raison de la nature surprenante de l'attaque et de la bonne navigation du Sgt. Wilson, commandant et observateur du vol, aucune opposition n'a été rencontrée. Plusieurs batteries côtières ont alors ouvert le feu, mais tous les avions sont rentrés. Le Sgt. Charney effectuant son premier vol en opération, a frappé la mer avec son moteur, et il a perdu une hélice. Il a continué avec un moteur, et a fait un atterrissage forcé lors de son retour.
Cette biographie est partie d'un mail reçu le 27 juillet, par M. Berge Jacky et Jean Yves Pineau, deux chercheurs dans les Deux Sèvres. Nous sommes intéressés par lhistoire dun avion de reconnaissance anglais tombé à Bougaye (article de presse du 13 mai 2015 paru dans Ouest France, Pays de la Loire La Chapelle-Launay). Nous souhaiterions savoir quel est le type de lavion, composition de léquipage etc. Nous avons découverts aux archives départementales des Deux Sèvres quun équipage de 3 anglais était arrivé le 20 mai 1941 à Cerizay (Deux-Sèvres). Voici le compte rendu de la déposition faite à la gendarmerie, le 7 mars 1946, par Henri Pineau cultivateur à Cerizay qui a recueilli les 3 aviateurs anglais. Aviateurs anglais partis sans laisser, ni noms, ni adresse de peur de nous causer des ennuis, vu que les allemands en patrouille à la ferme à tout instant. Arrivés le 20 mai 1941, repartis le 22. But de leur mission : L'avion ayant capoté à Montoire. Un des occupants fut tué, et les trois autres prirent le chemin de la zone libre, pensant regagner l'Angleterre au plus vite. Ils arrivent ici en demandant si nous étions bons Français. Ils étaient habillés en effets civils. Ils demandent aussi, aimez vous les anglais. On ne sût quoi répondre, ne sachant pas si c'était des Allemands. Nous répondis oui quand même. Ils sont rentrés et se sont fait connaître ayant leur effets militaires en dessous. Nous les avons reçu de notre mieux. Restaurés et couchés et leur départ nous leur avons donné une carte indiquant le parcours pour rejoindre la zone libre. Nous ne savons évalué cette aide. Nous l'avons fait de bon coeur et tout en risquant la vie de toute notre famille.
Le 13 mai 1941, un avion anglais qui effectuait des reconnaissances sur la raffinerie de Donges a été touché par la DCA allemande à la Simonais, à Donges. Cet avion est ensuite tombé (ou s'est posé ?) dans la zone de marais, à la limite entre les communes de Donges et La Chapelle-Launay dans le secteur du village de Bougaye. Michel Chevalier, qui habitait à l'époque à la Maison-Neuve, un village proche, pense que c'était « vraisemblablement sur le territoire de Donges, à proximité du canal de la Taillée ». Donatien Lelièvre, un habitant de Lavau se souvient : « J'étais à travailler ce jour-là, dans les champs à Blanche-Couronne et j'ai vu un grand panache de fumée ». L'avion avait en effet pris feu, à la suite de l'accident ou parce que ses occupants l'avaient incendié avant de s'enfuir. Vraisemblablement avec la complicité de riverains, les trois aviateurs anglais ont pris la fuite et se sont dirigés vers Lavau-sur-Loire. Madeleine Vittel, 97 ans, qui habitait au village de la Noue, dans cette commune, témoigne : « Après avoir traversé la Pré-de-Mareil et le bois de Neil, ils sont arrivés chez nous. Ma mère et une voisine, Marcelle Aupiais, les ont accueillis et leur ont donné à manger, avant d'aller au port à la rencontre des pêcheurs susceptibles de leur faire passer la Loire. Mais, à leur retour, ils s'étaient enfuis. » Gilberte Priou, fille du pêcheur Raymond Bohu, raconte la suite : « C'est M. Iatonni, qui les a retrouvés, errant dans les prairies proches de la Loire. Il les a conduits auprès d'une institutrice qui logeait à la maison du port et qui parlait anglais. Ils avaient pour ordre de rejoindre la Rochelle. Dans la nuit, c'est mon père qui les a emmenés sur sa barque rejoindre une chaloupe qui les a transportés à Paimboeuf. » Ce témoignage est confirmé par Arsène Septier, autre pêcheur passeur qui avait écrit dans son témoignage signé : « En 1941, Raymond Bohu que j'accompagnais à bord de son canot, avons vu traverser trois aviateurs anglais dont l'avion s'était crashé à proximité de Lavau, au lieu-dit la prée de Mareille ». Un autre Lavausien, Yves Delasalle, qui habitait à l'époque à la Bernardais, se souvient de la veste d'un des aviateurs que son père avait cachée dans une malle dans une grange : « Je l'ai portée, ensuite, lorsque j'allais à l'école à Savenay ». Même si les témoignages diffèrent parfois, sur les noms de lieux et de personnes, l'événement semble bel et bien avoir eu lieu. Toujours avec la complicité d'habitants, les aviateurs se sont enfuis et ont traversé la Pré-de-Mareil pour arriver dans le secteur de la Bernardais-la Noue, à Lavau, où ils ont reçu de l'aide (vêtements, nourriture), avant de franchir la Loire grâce aux pêcheurs passeurs. Lire aussi : Revue n° 37, publiée par Histoire et mémoire, Mémoires de 1939 à 1945. Savenay et son secteur survivent dans la poche de Saint-Nazaire. Groupe d'histoire locale de Savenay. Avril 2002.
Synthèses des deux témingages : d'après Henri Pineau, un des occupants fut tué, non c'est juste une erreur. "L'avion ayant capoté à Montoire", Montoir-de-Bretagne, nous sommes dans la région, le témoignage est considéré comme correct. Selon le témoignage donné plus haut, nous allons pas polémiquer pour un avion anglais qui effectuait des reconnaissances sur la raffinerie de Donges, la date du 13 mai 1941 est bien réelle, les témoingages comme nous avons l'habitude est pas un élément problable sur le coup et dans le temps par nos témoins. Nous savons que les trois aviateurs ont reçu de l'aide, avec des vêtements, le témoignage de M. Henri Pineau, confirme celà.
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Très belle photo des Blenheim du N° 82 Squadron, à la Royal Air Force Station Watton, au second nous aperçevons le UX-K, il porte alors le serial V4620. Sans doute détruit ou remplacé par le V5997.
J'étais observateur à bord du
Blenheim codé K, du Squadron No.82 qui -
l'après-midi du 13 mai - a
décollé avec sept autres de Portreath
pour une mission de bombardement à basse
altitude sur des navires ennemis à
l'entrée du port de St Nazaire. Les autres
membres de l'équipage étaient les
Sgt. Miller, pilote et Sgt. Whiteman, mitrailleur
(tous les deux sont maintenant à St
Hippolyte). Nous avons rencontré une Flak
violente qui a mis en feu le moteur gauche et a
gravement endommagé les commandes
daileron qui par conséquent nous ont
obligés à nous poser près de
St Nazaire. Nous avons mis le feu à l'avion,
ce qui la complètement détruit.
Les paysans français nous ont donné
des vêtements civils et nous ont mis en
contact avec un pêcheur qui nous a
ramenés cette nuit-là sur la rive sud
de la Loire. Pendant quinze jours nous avons
voyagé à travers la France
inoccupée en direction du sud-est. Nous
marchions sur des routes secondaires la nuit et
nous dormions dans des granges et des
étables la journée. En deux occasions
nous avons été arrêtés
par des gendarmes qui - apprenant qui nous
étions nous ont aidés dans notre
voyage, nous conseillant de nous faire passer pour
des Algériens. Notre route depuis St Nazaire
a été comme suit : Paimboeuf, St
Père en Retz, St Philbert, Montaigu, St
Maixent, St Sauvent la Plaine, Usson. Nous avons
franchi la ligne de démarcation le 27 mai
à Usson, à environ 15
kilomètres au sud-est de Gencay.
Après avoir quitté Usson, nous sommes
tombés sur une patrouille militaire
française, nous leur avons dit qui nous
étions et avons été
arrêtés. Nous avons été
emmenés à Moussac (le 28 mai) et
Montmorillon (le 29 mai) puis à St
Hippolyte. Le 10 juin j'ai réussi à
me faire envoyer de St Hippolyte à Marseille
pour un conseil médical. Je me suis enfui en
compagnie du Sgt./Pilot Houghton S. J. alors que
jétais là-bas et jai
atteint lEspagne. Le récit de mes
aventures est le même que celui du Sgt.
Hougthon.
J'étais radio opérateur
à bord du Blenheim K qui a
décollé de Portreath dans
l'après-midi du 13 mai 1941. Les autres
membres de l'équipage étaient les
Sgt. Ingram N. J. et Sgt. Miller F. H.. À 16
heures, nous avons effectué un atterrissage
forcé près de Saint-Nazaire. A 16h00
nous été obligés de nous poser
près de St Nazaire ; A partir dici et
jusquau 22 juin, mon résumé est
le même que celui du Sgt. Ingram quand je me
suis échappé de St Hyppolite avec le
Spr. Kemp D. T. R.E. Postal Sec (à Miranda).
Le long de la ligne de chemin de fer nous avons
marché jusquà Nîmes
où nous avons passé deux nuits puis
nous sommes allés en train à
Perpignan et en taxi vers les contreforts des
Pyrenées. De là, un guide nous a
emmenés le 27 juin en Espagne et le
lendemain à Figueras il nous a acheté
des billets pour Barcelone. Toutefois, le guide
nous a donné nos billets en public et nous
avons tous été arrêtés.
Après avoir été
emprisonné à Barcelone, j'ai
été envoyé à Miranda
mais j'ai été relâché
après trois ou quatre jours sur la base
dune liste de déportés qui
contenait le nom « White ». Après
une journée d'emprisonnement à
Madrid, j'ai été remis à
l'ambassade britannique et rapatrié.
J'étais pilote du Blenheim K à
bord duquel les deux autres membres
déquipage étaient les Sgt.
Ingram N. J. et Sgt. Whiteman W.E. Nous avons
décollé de Portreath dans
l'après-midi du 13 mai 1941 et avons
été obligés de nous poser
près de St Nazaire vers 16h00. A partir
dici mon récit est identique à
celui du Sgt. Ingram et ce jusqu'à notre
emprisonnement à St. Hipployte le 27 mai. Je
me suis échappé du camp le 26 juin,
mais jai été trahi par un civil
et arrêté par des gendarmes quatre
heures plus tard. Je me suis à nouveau
échappé le 29 juin de St Hipployte et
j'ai rejoint à Nîmes le Sgt.
Griffiths, R. E (R.A.F.). Ensuite, mon récit
correspond à celui du Sgt. Griffiths.
SPG 375 - Ingram P1640421 - SPG 481 Whiteman
P1640694 - SPG 482 Miller P1640693
Traduction des rapports : Frederic
Henoff |
Océan Escoublac Codé UX-? |
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Squadron Leader (Pilot). KING, GEORGE STEPHEN. (Tué). |
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Sergeant (Obs.). AUSTEN-JOHNSON, JOSEPH ECKERSLEY. (Tué). |
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Sergeant. OWEN, DENISON. (Disparu). |
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Biographie du 31 juillet 2018 - Daniel Dahiot ABSA 39-45