Le 29 mai 1943

Le Mont Dol

"Le Vivrais"

B-17F-65-BO - #42-29692

"Man O War"

Codé GL-R

94th BG / 410th BS

94 BG

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Voir tableau des pertes de la 8th Air Force
Voir tableau des pertes de la Luftwaffe

(Pilot) 1st Lt. Merle E. Brown. (KIA).

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(CP) 2nd Lt. Otho B. Wood. (KIA).

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(N) 1st Lt. Quentin L. Sandahl. (KIA).

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(Bdr) 1st Lt. William J. O'Brien. (KIA).

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(RO) S/Sgt. Ralph E. Johnson. (KIA).

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(TTG) T/Sgt. Willis J. Dow. (KIA).

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(BTG) T/Sgt. Ambrose Chott. (KIA).

(RWG) S/Sgt. Steve Ukropen. (KIA).

(LWG) T/Sgt. Edmond M. Hamic. (KIA).

(TG) S/Sgt. Charles J. Gregory. (POW).

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B-17, 42-29692 "Man O War", Pilote 1st Lt Merle E. Brown. Tombé au "Vivrais" Le Mont Dol.

 

Étant en contact régulier avec Mitch Hamic depuis février 2001, Mitch va retrouver plusieurs fils et filles des anciens membres de l'équipage du "Hell Below".

Son oncle le S/Sgt Edmond Hamic à déjà mené plusieurs missions, pour la mission du 29 mai, il fut placé au dernier moment avec le Sgt Ambrose Chott sur le B-17 du 1st Lt Merle Brown. Deux mystères seront élucidés, celui du destin tragique Ambrose Chott et le poste occupé par Edmond Hamic.

Dans le dossier de l'équipage Ambrose Chott n'était pas officiellement affilié pour le 42-29692, Edmond était donné au poste de ball turret, poste impossible pour lui, il mesurait plus d'un mètre quatre vingt.

La première personne à vouloir connaître le destin de son fils, fut la mère du Lt Merle Brown, dès janvier 1944, elle adressa un courrier à Mme Lowe, le Sgt Winston Lowe formait avec le Lt Merle Brown un équipage en mars 43.

Les témoignages rapportés par Mitch Hamic en contact avec le fils du Sgt Lowe, ainsi que celui du Lt Olliver Carroll, le dénouement sur le destin d'Ambrose Chott serra dévoilé par le Sgt Allen Danaher (42-3063 "Ole Tobe", pilote Harold Johnson).

Un récit fut recueillit par Mme Brown, après le retour de captivité de Charles Gregory.

Une transcription d'une entrevue avec le Sgt. Charles Gregory a donné la description de la dernière mission du B-17, "Man O War".

Moi le Sgt Charles Gregory, j'étais au poste de mitrailleur de queue et l'unique survivant. Nous avons décollés à 3 heures de l'après midi, ce 29 mai 1943, sans l'escorte de notre chasse sur l'objectif.

Les obus des batteries de flak éclataient tout autour de nous après avoir déposés nos bombes, cela était terrible. Sur le chemin de retour nous avons été entourés par environ 60 avions allemands.

Une partie d'une aile et le côté du fuselage ont été déchirés par des obus de flak. De la fumée est arrivée vers Charles, il entends alors la cloche sonné l'abandon du B-17, il trouve son tube d'oxygène cassé et l'interphone en panne. Il arrive jusqu'à la porte de sortie, il trouve Johnson [ radio ] et O'Brien [ bombardier ] dans la plus mauvaise des formes. Ils essayaient d'ouvrir la porte de sortie, Charles arrive du fond de l'avion comme il raconte, avec plein de force, un coup de pied dans celle ci, elle saute, O'Brien a crié, "entends tu la cloche, sorts d'ici."

Ainsi Charles a sauté d'une hauteur entre 400 et 500 pieds. L'avion était sous la commande de pilote automatique, l'avion à fait un demi tour complet au-dessus de la côte française et l'aile s'est brisée. Rien ne pourrait avoir survécu à cet accident. Après quelques secondes le feu à éclaté.

Charles a été recueilli par deux pêcheurs Français qui l'ont embarqué dans leur bateau et jugé qui pouvaient le cacher mais ils ont été pris de vitesse par un bateau allemand.

Il a été gardé à un régime de pain et de l'eau pendant quatre jours parce qu'il a refusé de fournir des informations. Les Allemands lui ont dit que que le reste de l'équipage ont eu doit à un enterrement militaire, mais lui n'a pas été présent bien qu'il ait demandé à aller.

Mitch Hamic dit, à aucun moment Charles Gregory ne parle de Steve Ukropen et Edmond Hamic (donné seulement en tant que mitrailleurs de sabords) aucun indices sur leur destin. J'espère que mes futures correspondances avec M. Gregory et M. Dow me fourniront d'autres détails.

Sgt Ukropen

S/SGT Steve Ukropen à droite inconnu

Au village du Vivrais deux témoins assisteront à la fin tragique du bombardier, Mr Petit, alors âgé de 14 ans et Rémi Lavocat, 16 ans, tous les deux aux travaux des champs, le B-17 va ce craché dans la prairie des parents de Mr Petit.

Les deux témoins racontent, le bombardier arrive seul au nord ouest du village, il se dirige droit vers la côte, quelques flammes s'échappent par le dessous de l'avion, soudain l'avion prend la direction plein Est vers le Vivier sur Mer, et soudain il fait demi tour vers le village, les témoins racontent, que le pilote à très certainement essayé d'éviter le village.

Finalement l'avion se dirige droit vers eux, malheureusement le destin va n'en décider autrement "Man O War" va accrocher une rangée d'arbres, des ormes de plus de sept mètres de hauteur, le bombardier en perte de vitesse va les sectionner à trois mètres du sol environ.

Désemparé l'avion se crache brutalement au sol quelques mètres plus loin.

Le bombardier va être coupé en deux, au niveau des sabords, il restera une grande partie de la queue intact.

L'avant va prendre feu quelques minutes plus tard, sous le coup de "grâce" de deux avions allemands qui vont soudainement tombés du ciel quelques minutes plus tard, dont les témoins confirment aucun avion allemand n'étaient à la poursuite du bombardier.

Deux straffings vont achever dans un brasier infernal les restes du B-17.

Le lendemain un pilote allemand viendra sur place se faire prendre en photo, debout sur les restes de la queue !

Le premier témoin à porter secours est le médecin, qui passait par là en moto, le docteur. Un corps gisait à quelques mètres du B-17, près de lui une mitrailleuse de l'avion. Le médecin va lui administrer une piqûre de morphine, peu de temps après le malheureux aviateur va rendre son dernier soupir dans les bras du médecin.

Les témoins apercevront le corps d'un mitrailleur de sabord, encore à son poste, le parachute déployé, avant l'embrasement de l'avion.

Dans le dossier d'autopsie de son oncle, Mitch signale que le corps d'Edmond comportait de nombreuses fractures, ainsi qu'un impact de balle dans la tête. Pas de trace d'un corps qui a péri carbonisé dans les restes de l'avion. Il fort à parié que le corps éjecté de l'avion est celui d'Edmond.

Tous les autres corps restèrent prisonniers dans la carcasse en feu.

Le Sgt Charles Gregory fut donc le seul survivant, tombé en mer sur la commune du Vivier sur Mer, repêché par Mr et son fils.

Les autorités allemandes autorisèrent effectivement une cérémonie religieuse sur place dans les jours suivants.

Il falloir attendre six mois à Mitch Hamic pour retrouver Charles Gregory, originaire de Kingston, Pennsylvanie, ce dernier habite actuellement dans le Michigan, le 23 décembre 2002, Mitch va recevoir une réponse de Charles, alors âgé de 83 ans, beau cadeau de Noël pour Mitch Hamic.

Voici ses souvenirs 59 ans plus tard : Votre lettre a été envoyée à ma belle-soeur ; elle me l'a expédiée. J'habite dans le Michigan. J'ai rencontré votre oncle qui était un volontaire sur mon avion pendant juste quelques minutes avant que nous ayons décollé. Nous avons bombardé notre cible et étions sur notre chemin de retour, quand nous avons été frappés par un barrage d'une batterie de flak. Notre avion a été touché - nous avons perdu environ cinq à six pieds de notre aile droite. Nous avons fait un renversement complet, notre pilote à combattu pour contrôler l'avion, l'avion et nous nous dirigions droit vers le sol. Je suis sorti de mon poste et j'ai vu l'équipage essayer d'ouvrir la porte de sortie. Venant de l'arrière de l'avion, cela m'a donné plus de puissance pour ouvrir la porte, et (sic), j'ai donné un coup de pied là-dedans, dans la porte et elle s'est détaché et tombé . Ils ont hurlé pour que je saute et j'ai tiré sur la déchirure de ma corde de mon parachute et j'ai été propulsé vers le haut de quelques pieds. Puis alors j'ai frappé l'eau, alors je me suis rendu compte comment j'étais bas, quand j'ai sauté à environ 400 à 500 pieds. L'avion avait déjà heurté le rivage. J'ai été recueilli par un bateau de pêche français. Une vedette allemande m'a vu touché l'eau ; ils m'ont sorti du bateau de pêche. Alors je suis devenu un prisonnier de guerre. Je suis désolé que je n'aie pas fini par connaître votre oncle plus long, il m'a semblé comme un gentil type.

Il reste le mystère du Sgt Ambrose Chott, Charles Gregory confirme que les aviateurs furent volontaires pour l'avion du Lt Merle Brown.

 

 

Edmond Hamic

T/SGT Edmon Hamic

Photo du B-17F-20-DL - 42-3063 - Via Mitch Hamic - Février 2017

8TH AIR FORCE MISSION No. 61

NARRATIVE - MAY 29, 1943, Special Focus : Attack on Rennes; 410th BS/94th BG Aircraft No. 42-29692

By Mitchell E.Hamic

Traduction Dahiot Daniel

 

 

Cette narration fournit l'information historique et pertinente d'une mission de la 8th Air Force, la No. 61 avec en particulier le rôle et les événements entourant et la participation d'un léquipage et de leur avion.

L'exactitude de ce rapport est, fondée dans la recherche matérielle disponible de l'auteur. L'information conduisant aux corrections et mises à jour sont bien accueilli.

 

La mission de la 8th Air Force la No. 61 était lancée pour le samedi, 29 mai 1943. Il y avait des objectifs qui incluaient des cibles multiples dans la France occupée par les allemands avec un effort primaire dirigée contre la base sous marine de St. Nazaire.

 

Contre les U-Boat la 8th AF a déployée 147 Boeing B-17, les Forteresses Volantes de son 1er Air Wing.

 

A l'avance de cette poussée principale, 72 B-17 du 4th Air Wing étaient aussi envoyés bombarder les magasins navals d'approvisionnement situées à Rennes. Le 94th Bomber Group servait comme l'élément de tête pour ce raid, qui était aussi destiné comme une diversion pour l'attaque sur St. Nazaire. Les bombardiers du 95th et 96th BG se joignait dans cet effort.

 

Bien que l'attaque sur Rennes était la septième mission dans laquelle les équipages et bombardiers du 94th BG ont participés, c'était leur première mission qui endoctrinait pleinement une unité de combat. Antérieurement en ce temps, les escadrilles du 94th BG avaient été attachées aux groupes de bombardement plus expérimenté.

La 4l0th escadrille du bomber groupe, par exemple avait été associée avec celle du 367th BS du 306th BG posté à Thurleigh, en Angleterre. Après l'endoctrinement complet, les éléments volants du 94th BG joignaient alors leurs unités au terrain de Earls Colne le 25 mai 1943.

 

Pour la mission de Rennes le 94th a disposé de 22 bombardiers. Ceux-ci prenaient le départ de Earls Colne à 13h15 et se rassemblait à 7000 pieds au-dessus des cumulus, et des couches de nuage. A 13h40, le groupe partait de la base pour se joindre avec le 95th & 96th. Mais avant une panne survient au 42-29698 du 33lth BS quand son quatrième moteur lâche, un défaut de d'arrivé d'essence.

 

D'un point approximativement à mi-chemin entre Londres et Cambridge, les trois groupes ont procédés à un changement au sud-ouest à Portland Bill sur la côte Anglaise. Au cours du voyage, le 42-29834 du 332nd BS a abandonné car il ne pouvait plus rester avec la formation en haute altitude.

 

Des 20 bombardiers restant du 94th, quatre vont ce joindre avec les avions du 95th et/ou 96th qui vont former ainsi un groupe composite.

Les 16 autres B-17 vont former le 94th Bomber Group.

Chacun des groupes des B-17 était armé avec dix bombes de 500 livres. "Man O War" était aussi équipée avec 6500 munitions de calibre 50, pour ses mitrailleuses (un total qui peut avoir été légèrement en dessous de la moyenne avec la comparaison avec un autre du 94th BG ce jour là).

 

En cours de route, le 94th était composé d'un box standard de combat. Cette formation a été conçue pour améliorer des champs du feu contre les avions ennemis tout en ramenant des risques à frapper les bombardiers amicaux. Le combat box a typiquement comporté les éléments élevés, et moyens, et bas de six sept à l'avion chacun. Si observé de la tête dessus, ces éléments seraient apparus comme s'en positions relativement à une des autres d'étape d'échelon.

 

Après la libération des bombes, les Forteresses tournent à tribord (par 180 degrés) par le nord sur le voyage de retour. La flak sur la cible avait été modérée, mais une bataille de course avec des combattants d'ennemis devenaient rapidement le souci primaire.

 

En ce qui concerne les combattants avec des monomoteurs, l'avant occidental au printemps de 1943 a été principalement défendu par deux Jagdgeschwader de la Luftwaffe, le JG 2 et le JG 26. Le JG 26, qui avait été par le passé commandé par Adolf Galland, n'a pas été invité pour défendre les cieux au-dessus de la France ce jour là. Au lieu de cela, l'interception est tombée entièrement sur les épaules du Groupe du JG2, le " Richthoffen ".

 

Le JG 2 était capable de déployer beaucoup d'As ou "experten" Parmi ces derniers était le Hptm. Egon Mayer qui avait été un premier partisan des attaques frontales contre les bombardiers américains. La tactique qu'il a aidé à lancer était de se retirer le plus tard possible lors de l'attaque frontale qui mènerait à l'infâme exigent de " twelve o' clock high " A cette date, Mayer était dans le ciel ((probablement parmi les escadrilles expédié par le Jafü 3) et il a réclamé deux B-17, qu'il a probablement endommagé.

 

Le Jafü 3 envoyait aussi deux autres Staffelnn (escadrilles) (Nos. 8 & 9) du JG 2 depuis Vannes, celles-ci rejoignaient les trois autres staffelnn(1) qui était déjà en l'air et engageaient les bombardiers depuis Rennes jusqu'en dehors de la Manche.

 

Commentaires : (1),c'est à dire la Stab III./JG 2 -7./JG 2 - 10./JG 2.

Mitch à oublié : depuis Triqueville avec son Gruppenkommandeure le Hptm. Helmut -Felix Bolz, de la Stab I./JG 2 - 1./JG2 - (2./JG2?, 3./JG2?)

Sans oubliez sur la mission de St Nazaire : Avec son Geschwaderkommodoren l'Obstlt Walter Oesau, de la Stab/JG 2 - 11./JG 2 - 12./JG 2.

 

Les combattants des Staffelnn 8 & 9 étaient vraisemblables proéminents en engageant les squadrons bas des éléments du 94th.

Si oui, le 410th s'est trouvé verrouillé vers le haut avec un mélange de Focke-Wulf (Fw190A) et de Messerschmitt (Bf 109G-6) pilotés par des as établis. Un Focke-Wulf a était piloté par le Ltn. Josef "Sepp" Wurmheller qui sera crédité de 102 victoires confirmées avant sa mort en juin 1944.

Le Hptm. Bruno Stolle, à qui avait été attribué à la croix de chevalier deux mois plus tôt suivant, pour sa 29ème mise à mort, a pu avoir piloté un Messerschmitt (bien qu'une grande partie du vol dans sa carrière de temps de guerre était dans l'habitacle d'un FW-190).

 

La JG 2 a continué à poursuivre ses attaques pendant que les bombardiers approchaient de la côte. Le Bombardier du capitaine Hebert "en position de leader " pour le squadron bas a soutenu les dommages de l'attaque , qui ont eu pour conséquence un ralentissement des six-bombardiers de la formation. Exposé aux attaques prolongées de l'ennemi et avec le feu antiaérien devenant de plus en plus intense (particulièrement près de la côte de Saint Malo), les B-17 du 4l0th ont commencés à tomber.

L'avion du Lieutenant. Hecox (42-29476) était le premier, il s'est brisé sur la commune des Les-Champs-Géraux (sud-est de Dinan).

 

"Man O ' War" était aussi sous l'attaque comme il fut observé par le Sgt. Allen Danaher de son poste d'opérateur radio qui était à bord du bombardier le n° 42-3063.

 

Je me rappelle qu'allant sur une mission A.Chott volait dans un B-17 sur notre aile ; Le feu antiaérien de la flak était lourd ce jour là, de toute façon je savais que cela était lui, car lui et moi avons discuté qui volerait dans la tourelle de boule ce jour . Les combattants ennemis attaquaient aussi, et le feu antiaérien prenaient leur compte, j'étais radio le jour et il s'est avéré justement de regarder dehors par ma fenêtre et de voir sous le feu des combattants ennemis mon ailier et alors la porte de la tourelle de boule A. Chott s'ouvrir et il est tombé dehors sans aucun parachute car celui-ci n'était dans sa pièce de la ball-turret.

Mais le Sgt. Allen Danaher ne se rappellent pas le jour de la mission. Juste qu'A. Chott, est tombé dehors il semble que le bombardier a été touché une deuxième fois avec le feu antiaérien, la flak.

 

Le S/Sgt. Charles Gregory occupait la position de mitrailleur de queue à bord du "Man O War". Il rapporte de même que l'avion à fini par se renverser frappé par un feu antiaérien qui lui a enlevé cinq à six pieds (env 1800 mt) au" Man O War ". Il avait rejoint cinq autres avions dans le squadron de l'élément bas. Une relation probable car les six avions sont donnés dans la description suivante :

 

De Portland Bill le 4ème Air Wing à commencé à se diriger plus vers le sud et a volé au sud-ouest du point des îles de la Manche. Les bombardiers alors ont tournés à gauche et procédés pour dépasser la côte française à l'est de Saint Brieuc. Le feu antiaérien était léger à modéré le long du littoral.

Trois squadrons de P-47, chacun des 4th et 56th FG ont fournis la couverture aérienne de la côte bretonne jusqu' au point initial (IP) pour la mission de bombardements.

L'IP était juste à l'ouest de Montaubaun (de Bretagne à 25/30 kms au nord-ouest de Rennes) et il a été atteint approximativement à 15h45 (étrange ! si près de Rennes, 15h45 et les premières bombes tombent à 16h01, fin 16h05) sur quoi les P-47 de l'escorte ont été forcés pour partir en raison des limitations en carburant.

Le Jafue 3 et (4) [commandements 3 et 4 de la chasse de la Luftwaffe], responsable de défendre respectivement la Normandie et la Bretagne, avait dépisté les bombardiers entrants. Les contrôleurs de la Jafue 3 ont expédiés les staffelnn, six (escadrilles) (voir plus haut) des bases de la Normandie dans l'ouest pour les arrêter. Trois des six, cependant, ont débarqué avant de faire le contact. Les trois staffelnn restant ont établis le contact à 15h55 pendant que la 4ème Air Wing approchait pour le largage de leurs bombes.

 

Les bombes sont tombées approximativement à 16h05 (16h01/16h05) avec des résultats qui étaient évalués des plus pauvres. Un hangar dans le dépôt des magasins naval a été détruit, (non rien de touché, seulement le quartier nord de Rennes, jusqu'à la gare). Des points de dommages ont été notés dans l'arsenal, et la Caserne du Colombier (un complexe de casernes) a été détruit. Les rapports officiels ont attribué les résultats très pauvres dues aux difficultés que le navigateur du groupe leader pour localiser le point IP.

Le 2ème Lieutenant Oliver Carroll, qui était bombardier à bord du 42-29710, se souvient que lors du briefing, il fut également question d'un camp de prisonniers français situé près de la cible, (vrai ; camp de prisonnier de Nord-Africain, qui était situé, route de Lorient situé juste à coté des Magasins Navals de le Kriegmarine. Camp qui fut totalement épargné lors des bombardements du 26 février 43). Il fut donc spéculé que la zone du camp fut évité par les bombardiers cela a pu également contribué aux résultats très pauvres.

 

 

Des dommages avaient été également soutenus du côté du fuselage et des saumons d'ailes. De l'attaque et les dommages causés dans l'avion le Sgt. Gregory avait perdu connaissance, son tube d'oxygène avait été cassé et l'interphone près de sa tête avait été détruit, revenu à lui, il entends la sonnerie du bombardier qui sonnait l'abandon, ainsi il est venu vers l'avant. 

Il a bientôt rencontré un autre membre de l'équipage, qui essayait de donner un coup de pied dans la porte, mais celle ci ne s'ouvrait pas. En ayant approché de cette porte du côté de verrou, le Sgt. Gregory a eu un meilleur angle pour attaquer la trappe. Il a donné un coup de pied à la mode d'une mule et la trappe a volé. Le Sgt. Gregory, le Sgt Johnson et le lt O'Brien étaient dans la plus mauvaise de leur forme et il a essayé d'aller plus loin à l'avant de l'avion, mais il ne pouvait pas. O'Brien lui a crié, " entend tu la cloche qui sonne - échappe toi d'ici ! " ; Le Sgt. Gregory a sauté, il avait perdu connaissance, mais il a retrouvé ses esprits pendant qu'il tombait dans l'eau.

"Man O War" fut donc touché rapidement, et après avoir virer à tribord pour longer la côte française, comme il a raconté le Sgt. Gregory il a pu sauter dans la Baie du Mont Saint Michel près du Vivier sur Mer.

 

Après avoir viré vers le sud, bientôt le bombardier allait se briser au sol au Mont Dol. Près de la ferme de famille, de Mr. Petit (un jeune adolescent alors) il a observé l'accident. Il rapporte que le B-17 avait de la fumée et des flammes au niveau de la soute à bombes. Deux avions allemands ont plus tard mitraillé le bombardier et la partie avant sectionné dans le crash à brûlé.

 

Les villageois étaient aussi rapidement que possible près de l'épave. Un docteur qui passait par là a essayé d'aider un des membres de l'équipage qui avait été éjecté, mais ce jeune homme est mort dans les bras du docteur. Un deuxième homme a pu avoir son parachute accroché dans une porte.

Les autres membres de l'équipage restants ont péris dans la section avant de l'avion.

Le Sgt. Gregory a été récupéré en mer dans la Manche par des pêcheurs français. Un bateau allemand est venu le prendre cependant, et il est devenu un prisonnier de guerre.

 

"Man O War" a donc apporté sa contribution dans les pertes du 410th .

Le "Hell Below" (avion n°. 42-29710) avait pris des dommages sur des attaques répétées. Un mitrailleur, le Sgt. Ferentinos, avait été touché dans une jambe par un obus de 20mm.

Une partie du stabilisateur vertical avait été démolie. Les moteurs #3 et #4 avaient finis par lâcher et une partie de l'aile était en feu.

Cela impliquait que le bombardier ne pourrait pas la faire la traversé de la Manche, le pilote Jack Workman venant du sud, allait vers la côte française.

Certains membres de l'équipage avait sauté déjà dehors à près de 17.000 mt environ. Mais les vents soutenus les ont poussés le Canal, la Manche. Parmi ces membres d'équipage il y avait le Sgt. Winston Lowe, la coïncidence voulait que celui ci c'était exercé en tant que membre avec l'équipage de Merle Brown dans le centre de Pueblo, Colorado, mais alors il avait été envoyé en Angleterre en tant qu'élément dans le même l'équipage avec les Sgts. Chott A, Danaher, et Hamic. Le Sgt. Lowe et le Sgt. Gregory C, sont bientôt retrouvés prisonniers au Stalag 17B.

 

Les B-17 du 94th ont été escortés par Spitfires à mi-chemin du Canal. Ces combattants étaient réellement tardifs sur les groupes, bien que si leur arrivée avait été plus opportune il pouvait avoir évité les premières pertes cela est certainement concevable.

Le Sgt. Danaher, a cependant attribué à la RAF de lui avoir donné et à son bombardier une chance de survie.

 

Les combattants allemands ont aussi fortement endommagé des B-17, ils ont retraversés la Manche sans accident et débarqués en Angleterre .

Il y avait aussi un mitrailleur de la tourelle de boule qui était mort et un mitrailleur de tourelle supérieur était absent (après avoir sauté en parachute malgré que l'ordre avait été annulée).

Des 16 B-17 du 94th BG, qui sont revenus à Earls Colne, 14 sont revenus avec des dommages de guerre à des degrés variables de sévérité.

 

Les dommages et les pertes du groupe n'ont pas été aussi sérieux, mais cependant avec des efforts sérieux d'avoir effectuer la même chose à la Luftwaffe. Les armuriers ont comptabilisés et indiqué que les 16 bombardiers après leur retour avaient dépensé un total de 42.758 balles de calibre .50!

Bien que le feu antiaérien ait pu avoir finalement mis hors de combat "Man O War" et "Hell Below" les pilotes de la Luftwaffe ont peut être put être crédités de trois des B-17 perdus par le 410 th BS. Les combattants ennemis ont détruits un B-17, le (42-3042) du 96th BG et ont été probablement crédités de celui-ci le 42-29689 " Shack Buster " du 95th.

Il est quelque fois difficile d'interpréter les rapports de victoires. Mais les revendications semblent avoir été attribués aux pilotes suivants :

Le Ltn. Fritz Rösle (Staffel n° 7) - Commentaires : La synchronisation suggère que cette réclamation ait été faite pour un des bombardiers du 95th ou du 96th.

 

Le crédit a pu avoir été partagé avec celle du Ltn. Horst Zettel (Staffel n°1).

Ltn. Walter Ebert (Staffel n°8) - commentaires : La Synchronisation correspond avec celle de la perte du 410th BS.

Hptm. Bruno Stolle (Staffel n°8) - commentaires : La synchronisation et correspond avec celle de la perte du 410th BS. Le crédit a pu avoir été partagé avec Uffz Mosch (Staffel n°8).

D'autres pilotes ont infligé des dommages sur le 4ème Air Wing. Ltn. Wurmheller (Staffel n°9) a attaqué un B-17 à approximativement 20.000 pieds pendant qu'il croisait la côte du coté de la Baie du Mont Saint Michel. Il a alors chassé vers le nord et a endommagé un bombardier à 14.000 pieds près des l'Iles Chausey.

L'Uffz. Heinz Schneider (Staffel n°9) était aussi dans le voisinage et a endommagé un B-17 à 20.000 pieds près de la côte.

L'Uffz. Swat Erich et le Fw. Karl-Heinz Munsche (tous les deux de la Staffel n°9) ont poursuivis au-dessus de la Manche des B-17 par de multiples attaques.

Hptm. Egon Mayer (Stab III) rapporte avoir attaqué un B-17 à une faible altitude (1500 pieds).

 

Le 4th Air Wing avaient perdu un total de six bombardiers avec 64 membres d'équipage manquants ou tués.

Cependant l'attaque de la Luftwaffe avait été détourné avec succès avec le 1er Air Wing il rencontrait seulement une opposition légère de la part des combattants ennemis dans leur attaque sur Nazaire, qui ont simultanément attaqués avec le 2nd Air Wing et leurs 34 B-24 sur les installations des U-Bot à La Pallice, avec seulement une opposition bien maigre.

 

Les résultats des Bombardements contre les deux cibles ont été évalués loyalement et bon respectivement. Ce jour, là 8th AF a perdu un total de 14 B-17 (six dus au feu antiaérien au-dessus de St Nazaire) tandis que la JG2 se donnaient les pertes de huit combattants (plus vraisemblablement attribuable aux mitrailleurs des quadrimoteurs).

À l'emplacement de la chute de "Man O War", les villageois ont rapportés que le jour suivant ils ont pu voir un aviateur avec des soldats allemands. Ils avaient un américain avec eux pour identifier les corps, bien qu'il soit clair cela semble avoir été le Sgt. Gregory, ou un autre membre d'équipage d'un des autres bombardiers tombés. Les corps ont été enlevés avec respects et avec l'aide des villageois. Un prêtre a béni les restes des corps des membres de l'équipage.

Le 1er juin 1943, les corps ont été enterrés dans un cimetière situé à Dinard. Après libération de la France, l'équipage entier a été envoyé au cimetière américain de St James en octobre 1944. Ils reposent là pour l'éternité, excepté les Sgts. Hamic et Ukropen qui ont été rapatriés dans leur ville après la guerre.

B 17 arriere

Poste du mitrailleur de queue

B17queueB 17 avant
A gauche on aperçoit le poste de sabord tribord - à droite les restes de la tourelle de ball

Les restes du B-17, 42-29692 "Man O War"

Pilot:

Lt. Merle Brown

Tracy, Minnesota

Co-Pilot:

Lt. Otho B. Wood

Techama, California

Navigator

Lt. Quentin Sandahl

Burbank, California

Bombardier

Lt. William O'Brien

Northampton, Massachusetts

Radio / Gunner

S/Sgt. Ralph Johnson

Turlock, California

Top Turret

T/Sgt. Willis Dow

Reedsport, Oregon

Ball Turret

T/Sgt. Ambrose Chott

St. Louis, Missouri

Waist Gunner

T/Sgt. Edmond Hamic

Bessemer, Alabama

Waist Gunner

S/Sgt. Steve Ukropen

Chicago, Illinois

Tail Gunner

S/Sgt. Charles Gregory

Kingston, Pennsylvania